Surf aux JO : Paris, Biarritz, Hossegor ou Lacanau 2024 ?

La compétition entre les différents spots (et les piscines à vagues), s'annonce redoutable.

02/08/2017 par Olivier Servaire

C’est désormais officiel, les Jeux Olympiques 2024 seront organisés en France. Le surf faisant son apparition aux Olympiades de Tokyo en 2020, faut-il se préparer à couronner une deuxième promotion de champions olympiques sur nos côtes ?

Première question : y aura-t-il encore du surf au programme des J0 de 2024 ? 
En 2020 c’est sûr. En 2024, la reconduction n’est pas automatique, mais il semble que le pays organisateur aie son mot a dire, puisqu’il a le choix de de conserver les cinq sports qui ont fait leur entrée au programme à Tokyo 2020, ou en proposer cinq autres. Le surf devrait garder sa place, puisqu’on peut compter entre autres sur le soutien de Tony Estanguet, amateur de surf depuis son enfance.

Deuxième question : où aurait lieu cette épreuve ?
Il y a d’abord le débat vague naturelle – vague artificielle. Pour Tokyo 2020, les organisateurs et le CIO semblent privilégier le coté naturel avec une compétition sur les spots de Chiba, même si une piscine à vague à Tokyo pourrait assurer un plan B. 

Dans le même esprit ces Jeux Olympiques pourraient aider à monter un projet de vague artificielle à Paris, mais nos villes côtières vont certainement mettre en avant leurs atouts.

Avec les World Surfing Games organisés cette année, Biarritz s’est offert une belle répétition générale.  A ce moment là le président de la fédération Jean-Luc Arassus décrivait une épreuve « qui répond aux exigences d’une compétition olympique », tandis que des élus parlaient d’une « carte de visite », et que le maire Michel Veunac insistait pour que « les JO aient lieu sur un territoire surfique » et « sur des sites naturels ».

En s’associant avec d’autres plages landaises, Hossegor ne manquerait pas de spots ou d’espace pour accueillir le public.  Le président du département Xavier Fortinon assure qu’il y aura une candidature landaise qui s’appuiera sur la capacité à « organiser des compétitions importantes ». Et le maire d’Hossegor Xavier Gaudio en rajoute une couche en insistant sur la présences des « plus belles vagues d’Europe ».

Mais Lacanau s’est positionnée en premier, dès 2015, avec une motion du conseil municipal soutenant la candidature comme ville hôte de l’épreuve de surf,  et en insistant sur la proximité de Bordeaux, les vagues surfables toute la journée et la capacité d’hébergement d’une grande ville touristique. 

C’était bien avant l’attribution des Jeux et même de l’arrivée du surf au programme Olympique, mais pour l’instant le plan se déroule sans accro…



1 commentaire

  • fred
    11 août 2017 17h35

    Tout les surfeurs savent que les vagues les plus nulles se trouvent à Lacanau et c’est incompréhensible qu’on organise des comptétitions encore à Lacanau …c’est une vrai galère ce spot et ne mérite sa réputation .

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