Troisième vague : pourra-t-on surfer ?

En France comme à l'étranger, l'interdiction menace et les surfeurs se remobilisent.

30/01/2021 par Olivier Servaire

Reconfinement… Le mot est sur toutes les lèvres depuis quelques jours. Jean Castex a annoncé hier qu’on avait encore une chance de l’éviter, mais le vent pourrait vite tourner dans les jours à venir. Et si on doit y retourner, l’expérience des derniers confinements et les exemples de l’étranger montrent que la pratique du surf s’en trouverait à nouveau menacée. 

La situation en France

En ce qui concerne le surf, les deux confinements ont toujours rimé avec interdiction. Certes il y a eu quelques dérogations pour le second, mais il faut bien se souvenir que l’assouplissement général permettant les activités physiques à 20km de chez soi n’a été obtenu qu’après un mois d’interdiction totale pour le surfeur lambda.

Alors que la presse parle de confinement hybride pour février, nul ne sait sur quelles bases on repartirait, mais le fait que les stations de ski restent fermées ne laisse pas vraiment croire que les activités de plein air sont perçues comme une priorité…

Tristes exemples à l’étranger

Entre les pays qui sortent de la deuxième vague, ceux qui rentrent dans la troisième… Les interdictions de surfer vont et viennent à travers la planète. Mais la tendance générale ne semble pas vraiment positive en Europe. 

Au Portugal ce sont des véhicules de police toutes sirène hurlantes qui sont intervenues pour tenter d’empêcher des surfeurs de se mettre à l’eau cette semaine.

Les autres sports de plein air sont également concernés. Le président de la fédération française de golf a d’ailleurs déjà écrit au président de la République pour défendre les activités en plein air.

Sur tout le littoral, les collectifs actifs en 2020 se remobilisent déjà, et s’adressent dès maintenant aux politiques locaux et nationaux pour s’assurer que l’accès à l’océan ne sera pas une arrière pensée. Il n’est donc pas question de s’inquiéter plus que de raison, mais bien de recommencer à défendre l’intérêt de pratiques totalement saines, même en période de pandémie !

                     


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