Artifishal : les désastres des fermes piscicoles

Pendant 1h20, plongez dans le monde des saumons sauvages dont l'écosystème est plus que jamais menacé.

06/11/2019 par Juliette Daquin

   

En manque d’idées de films à regarder ? Ne vous inquiétez pas, Patagonia est de retour et présente Artifishal, le film-documentaire sur les ravages de l’aquaculture. Ce serait mentir que de vous dire que ce film est parfait pour une soirée chill, blotti dans son plaid, chocolat chaud à la main, car il peut secouer un peu. Et il demande aussi de se remettre en question. 

Produit par Yvon Chouinard, le film, d’une durée de 80 minutes, vient dénoncer les effets destructeurs des écloseries et fermes piscicoles sur les poissons et rivières sauvages. La marque Patagonia avait déjà soutenu plus de 3 000 groupes luttant pour la protection des fleuves dans le monde.

Ici, le film appelle désormais à la prise de conscience et met également en avant le travail des ONG locales qui se battent pour interdire ces installations. Le combat porté ? Empêcher la libre propagation des maladies et de la pollution dans un environnement où saumons et truites de mer sont clairement menacés.

« Si nous aimons les saumons sauvages, nous devons agir sans plus tarder. Une vie sans Nature et sans ces grandes espèces emblématiques, c’est une vie appauvrie. Si nous perdons toutes les espèces sauvages, nous nous perdons nous-mêmes » a déclaré Yvon Chouinard, fondateur de Patagonia.

Patagonia commence à être reconnue pour ses documentaires environnementaux. En 2014 déjà, Damnation mettait en évidence l’effet destructeur des barrages obsolètes sur les écosystèmes fluviaux et les populations de poissons. Quatre ans plus tard, dans Blue Heart of Europe, Patagonia avait pour objectif d’arrêter la construction de 3 000 nouveaux barrages dans les Balkans

Le documentaire souligne ainsi que le changement est nécessaire : au lieu d’augmenter le nombre de poissons sauvages, l’utilisation généralisée des programmes d’écloserie traditionnels a en réalité contribué au déclin général des populations. Patagonia dresse un constat qui devrait alarmer, celui qu’au cours des 40 dernières années, les saumons et truites de mer sauvages sont passés de 10 à 3 millions.

Un film à voir pour mieux comprendre l’impact de l’activité humaine sur les zones fluviales sauvages et les espèces qu’elles peuvent abriter. Car bien que l’on ne surfe pas sur ces espaces, la santé des rivières importe tout autant que celle des océans.

Pour plus d’informations, notamment quant à l’action des ONG locales, rendez-vous sur le site du film.

>> Film par Patagonia

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