Au Chili, la team Patagonia redéfinit le surf trip

Savoir se perdre, rencontrer les locaux, mais surtout, apprendre de ces derniers, quitte à perdre de vue son objectif initial.

05/08/2019 par Juliette Daquin

   

La team Patagonia est partie à la recherche de grandes vagues au Chili. Mais sur l’île Alejandro Selkirk, Léa Brassy, Khol Christensen, Ramón Navarro & Patricio Mekis sont tombés sur ce à quoi ils ne s’attendaient pas. Plutôt que de poursuivre leur chemin vers les vagues, ils ont préféré se lier avec la communauté locale. 

Là où il n’y a pas de connexion, où la vie semble sauvage, les surfeurs s’attendaient à voir une île qui ferait les frais de la pollution plastique. Loin de là, l’île est quasiment épargnée (pour l’instant).

Si seulement quelques filets sont ramassés sur la côte, c’est parce que les locaux ont adopté un mode de vie bien particulier qui mériterait de s’étendre dans plus de pays. La population régule, consomme et produit ses propres ressources en fonction de ses besoins et non de ses envies, évitant ainsi toute sur-production et véhiculant une vision pérenne de la consommation et du cycle naturel.

« Los plástico », ce sont les étrangers, les outsiders. Ce sont les personnes qui viennent sur l’île en pensant avoir tout compris, en pensant que leur mode de vie est mieux que n’importe quel autre, alors même qu’il n’est positif ni à leur écosystème, ni à leur communauté.

Au contraire, les personnes conscientes de leur consommation, du changement qu’elles peuvent provoquer et de l’impact qu’elles peuvent avoir, n’ont alors plus rien à faire sur l’île. Elles doivent se charger d’exporter ce modèle de vie, synonyme de changement global, alors plus respectueux de la communauté et de l’écosystème en général. 

La team Patagonia redéfinit ici le surf trip : savoir se perdre, rencontrer les populations locales, conjuguer avec elles, mais aussi et surtout, apprendre de ces dernières, quitte à perdre de vue son objectif initial. Et ça fait beaucoup de bien. 

>> Vidéo par Patagonia
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1 commentaire

  • Choco
    6 août 2019 8h21

    Article très intéressant.

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