Russell Bierke, fils de slab

Portrait d'un surfeur qui repousse sans cesse les limites du réel. Souvent pour le meilleur, parfois pour le pire.

25/02/2021 par Marc-Antoine Guet

Après s’être fait un nom dans le milieu des surfeurs de grosses vagues en remportant la prestigieuse compétition du Red Bull Cape Fear en 2016, Russ poursuit sa quête de surfer à la rame les vagues les plus terrifiantes de cette planète. 

« Le seul moyen de ne pas avoir peur, c’est de baisser la tête et de ramer deux fois plus fort sur la vague qui arrive« . Autant vous prévenir, Russell Bierke est un surfeur à part, un de ceux qui rentrent dans la catégorie des têtes brulées. Ceci est l’histoire d’un gamin qui a toujours voulu se différencier des autres et s’éloigner des line-ups surpeuplés de son Australie natale.

Originaire de la Nouvelle-Galles-du-Sud, non loin de Sydney (Ulladulla), Russell est certainement devenu à 21 ans seulement, l’un des surfeurs les plus engagés. Un engagement qui l’a souvent porté au bord du précipice, comme en avril 2017, quand le jeune australien a frôlé la mort en surfant un slab dans l’Etat du Victoria. Heureusement Kelly traînait dans le coin et, en compagnie de Ross Clarke-Jones, Ryan Hipwood et Tom Carroll notamment, avait réussi à sortir le jeune de l’enfer. 

Cette vidéo est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur lui. Si Russ n’est pas au volant de son cruiser (avec déjà 600.000 km au compteur) à la recherche de nouvelles vagues, il est sous l’eau, accompagné de son fusil harpon à la recherche de son prochain repas. Fils d’un papa shaper et surfeur lui aussi de grosses vagues, Russell a de qui tenir. 

Sa volonté extrême de s’attaquer aux slabs les plus violents de cette planète, son désamour des sessions en tow-in et son amour pour la rame, font de Russell un chargeur unique. « Avoir un peu de peur en tête au moment de s’engager, c’est bon. Ça m’aide à prendre les bonnes décisions et à ne pas me jeter sur n’importe quelle vague« . Portrait d’un surfeur qui repousse sans cesse les limites du réel. Souvent pour le meilleur, parfois pour le pire.

>> Vidéo par O’Neill

>> + de vidéos de Russell Bierke

  

  


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1 commentaire

  • R Blas
    26 février 2021 14h07

    aha beaucoup mieux 😉 !

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