Attaquée dans une lettre ouverte au sujet des vagues artificielles, la Fédération Française de Surf, par l'intermédiaire de son Président Monsieur Jean-Luc Arassus, répond et s'explique.
Dans cette lettre ouverte, adressée à la FFS en février dernier, le collectif d'associations signataire de la lettre mettait en avant "l'héritage désastreux laissé par la Fédération Française de Surf aux générations futures" en ce qui concerne le sujet sensible des vagues artificielles.
On peut y lire que "la vision politique de la Fédération n'intègre en aucune manière une dimension environnementale et les enjeux majeurs pour l'avenir de l'humanité et de la biodiversité". Les signataires de la lettre accusant même la Fédé de "vouloir faire passer le sport et les médailles avant l'écologie", de "fermer les yeux sur les zones d'ombres des piscines à surf" et "d'avoir une vision biaisée sur les enjeux environnementaux face à la puissance financière de groupes immobiliers tels que Bouygues-Linkcity et Crescendo".
Les associations et collectifs signataires de cette lettre sont tous opposés aux concepts des "piscines à surf en béton" qui selon eux, "détruisent ad vitam aeternam des sites sans possibilité de pouvoir revenir en arrière". Cependant, ils souhaitent absolument "renouer avec la Fédé un dialogue indispensable".
Nous nous sommes rendus à Hossegor au siège de la Fédération Française de Surf qui a bien voulu nous recevoir, afin de nous entretenir avec son Président sur le sujet.
Ce dossier épineux des vagues artificielles sera traité en éditorial dans notre prochain magazine disponible début avril.
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