Kelly Slater aurait racheté Firewire

Businessman engagé, Kelly Slater est pressenti comme nouvel actionnaire majoritaire de Firewire Surfboards, avec la volonté d'en faire une marque plus verte.

02/02/2015 par Surf Session

Il possède désormais probablement autant de marques dans son portefeuille d’actions que de titres de champion du monde. Homme d’affaire plus engagé qu’avisé ou intéressé, Kelly Slater souhaite aussi marquer de son empreinte le monde du surf business. Après le label VSTR (avorté suite aux restructurations du groupe Quiksilver), son projet de piscine à vagues Kelly Slater Wave Co. ou plus récemment les boissons énergisantes Purps, la future marque Outerknown avec le groupe Kering et de l’ameublement éco-recyclé, voilà que le nom de Slater circule comme racheteur de la marque de planches Firewire.

Kelly, c’est un peu le Jay-Z du surf comme le fait remarquer très justement notre ami de BlogoSurf, un business à lui tout seul :

Le magazine australien Stab a été le premier à lui poser la question frontalement et le moins que l’on puisse dire est le King demeure énigmatique : “Je m’exprimerai bientôt au sujet de ces [affaires de] planches. Rien n’est définitif tant que ce n’est pas signé ; les discussions sont en cours. Le marché des planches de surf est un sujet délicat. On ne peut s’empêcher de noter un certain paradoxe entre notre discours écologique et l’emploi de matières chimiques. Je ne pointe personne du doigt, je suis le premier fautif. […] L’utilisation de matériaux moins impactants sur l’environnement est une obligation me concernant. C’est pour cette raison que nous travaillons sur un projet avec mes partenaires.”

(Kelly posant à côté de l’artiste Kevin Ancell, auteur de cette décoration destinée à sensibiliser le public sur les orques en captivité)

Firewire s’est fait connaître pour son degré d’innovation dans le monde du shape et l’on trouve déjà des signes de volonté de fabrication plus propre chez la marque, à travers notamment sa ligne Timbertek utilisant des bio-résines et des peaux en bois pour la stratification. Mais du propre aveu de Firewire, la marque est “encore loin d’une planche éco-conçue C2C, recyclée à 100 %”. Le PDG de Firewire Mark Price affirmait encore il y a peu dans une interview accordée au magazine B2B Source qu’il leur restait “encore de grands pas à faire, en particulier dans le domaine du développement durable, en proposant des matériaux plus légers, plus résistants, des niveaux de flex différenciés, des matériaux et des processus de production plus verts. » Un discours auquel Kelly n’est sûrement pas insensible.

En attendant, la marque de planches déclare officiellement que “Firewire n’a aucun commentaires à faire à ce stade sur le sujet”, mais que “toutes les parties concernées par l’offre de Kelly ont convenu que, si une déclaration devait être faite, elle devrait venir de Kelly ou de son agent.” Bref, un oui déguisé !

Il ne reste plus qu’à guetter le compte Instagram de Kelly pour avoir une confirmation très prochainement. Reste à savoir si Kelly serait “l’égérie” de planches Firewire éco-conçues, ce qui paraît fort probable et marquerait alors sûrement le terme de la relation la plus longue entretenue par Kelly avec un de ses sponsors : les planches Channel Islands d’Al Merrick.


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