L’actu surf de février/mars en Loire-Atlantique

L'actu toute fraiche de ce mois dans le 44 : Photos de sessions, interview, agenda, environnement et bons plans.

13/03/2015 par Robin Guyonnet

Ah l’hiver, putain d’hiver. Nous t’aimons et te haïssons. En Loire-Atlantique, l’hiver c’est comme la neige à la Clusaz, tout le monde l’attend, tout le monde l’espère, du moins, parmi ceux qui surfent, mais une fois au milieu de cet hiver, nous maudissons chaque seconde de néoprène mouillé depuis trois jours qui touche notre corps. Les canards sont un enfer, les barres au front aussi. L’hiver teste notre motivation. Mais l’hiver est bientôt terminé. Les houles baisseront, la température grimpera, et le thermique reviendra. Alors, nous repenserons de nouveau à l’hiver. En fait, on t’aime monsieur l’hiver.


FOLIO : 1 MOIS EN LOIRE-ATLANTIQUE

Faute de manque de sessions ce mois-ci, retour en images de l’hiver 2013-2014. Eau froide mais bon potentiel surf et paysages atypiques :

Retrouvez le travail de ces photographes sur leurs sites web :

Jules Aubron / Ronan Benoit


L’INTERVIEW DU MOIS : Sandrine (Neocombine)

On pourrait interviewer un petit gars du coin, un casseur d’épaule, un destructeur de lèvre, mais non, nous avons choisi une personne avec une fibre écologique et porteuse d’un beau projet. Ce mois-ci, nous vous présentons rapidement Sandrine de l’association Néocombine, originaire de Loire-Atlantique.

Sandrine, raconte-nous ton parcours, de ton ancienne vie jusqu’à la création de Neocombine.

Après une carrière en publicité jusqu’à mes 30 ans, j’ai décidé de changer de voie. Direction le conservatoire des arts et métiers pour faire un master en environnement et politique de la ville.

Fraîchement diplômée, j’ai tout de suite trouvé une place dans une société spécialisée dans le traitement de l’eau écologique qui agissait avec des filtres plantés de Roseaux. Après trois ans à étudier l’eau et toute pollution qui en sont liées ensuite, les choses se cristallisent d’elle-mêmes. Ajouté à cela une passion pour le surf et la mort d’un grand-père écologue activiste m’ont poussé à trouver une cause pour l’action. Les racines de Neocombine sont ainsi posées.

Mais, en fait c’est quoi Néocombine ?

Tout s’est cristallisé en regardant ces combinaisons de surf en néoprène qui finissent dans les décharges (que je connaissais bien, puisque j’en traitais les eaux sales). Le néoprène est un élément issu de la pétrochimie et possède une durée de vie de 150 ans. Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Et en environnement, il n’y a pas beaucoup de choix. Soit vous transformez la matière d’une façon chimique ou autre pour en faire une autre matière, soit vous réutilisez cette matière jusqu’à son épuisement.

Alors, je me suis tournée vers mes connaissances et interrogée des amis designers, des modistes, selliers et c’est comme cela que nous sommes arrivés à la création de ce bracelet.

L’histoire de Néocombine est marquée par les rencontres, peux-tu nous parler d’une rencontre décisive ?

Effectivement, en déplacement dans un TGV, je fis la rencontre d’un des directeurs des centres des camps de surf de l’UCPA. Celui-ci exprimait sa volonté de recycler ses combinaisons et d’offrir aux participants des séjours de surf un bracelet (qui depuis des années était en silicone made in china , jetable). La commande fut passée en janvier de 6750 bracelet à livrer en juin, à l’heure de la commande, nous n’en avions produit que 250… On a donc été happés par la production et la nécessité de développer de nouveaux outils pour passer du mode artisanal au mode semi industriel. C’est ce qui a permis de lancer Neocombine.

Maintenant que l’on en sait un peu plus sur toi et ton asso, peux-tu nous évoquer un peu l’avenir de Neocombine ?

L’avenir de Neocombine serait de se consolider sur un lieu de production semi-industriel et un centre activiste et conceptuel autour de la sérigraphie, une sorte de work-in-progress où chacun pourrait venir louer les machines et créer. Nous souhaiterions également augmenter notre présence sur le web. D’ailleurs, vous pouvez dores et déjà, jetez un oeil sur notre site


ENVIRONNEMENT :

Toi aussi, tu en as assez de surfer dans un environnement pollué, et bien sache que si tu veux agir, plusieurs solutions s’offrent à toi :

L’association SEA

L’antenne locale de Surfrider foundation

Sur Saint-Brévin, les filets mis en place pour détourner le Boivre ont l’air de fonctionner, cependant si le “danger” des baïnes semble diminuer à la même vitesse que la qualité de la vague, personne ne s’interroge sur la qualité des eaux de ce même Boivre. Allons-nous avoir encore des plages fermées pour pollution cet été ?


NEWS COMPÉTITIONS :

Le samedi 14 mars 2015 aura lieu une compétition de stand-up paddle ouvert au grand public sur l’étang du bois Joalland. Dernière inscription à 9 h samedi matin.

Contact : site internet / page Facebook Mail : eauriginaleglisse@gmail.com

Page Facebook de l’événement


AGENDA :

Le 27 mars, une soirée surf aura lieu à Nantes. Happy Day surf shop et Woll Beer organisent cette soirée. Une très belle soirée en perspective. A l’heure de boucler cet article, nous n’avons pas encore toutes les infos, mais nous les publieront sur Surfing L.A. dès que tout sera prêt.

Correspondant local : Ronan Benoit

Prochain report Loire-Atlantique le 13 avril. D’ici là bon surf à tous !


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2 commentaires

  • jean ba
    16 mars 2015 13h22

    Faute de sessions….faute de photographe ouais des sessions c’est a la pelle en ce moment !

    Répondre

  • doumi
    14 mars 2015 1h22

    A quand une actu locale sur la Gwada???

    Répondre

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