B Corp sur le marché du surf

Après Rip Curl, c'est au tour de Pyzel, mais ça consiste en quoi ?

16/03/2023 par Rédaction Surf Session

Après Rip Curl, c’est au tour de Pyzel d’être labélisé par B Corp. Une annonce qui place ainsi le shapeur Hawaïen dans le haut du tableau des entreprises respectueuses de l’environnement et de ses employés. D’autant plus qu’il devient ainsi l’un des premiers fabricants de planches à obtenir la certification (le premier des géants). Jon Pyzel, Dali Pyzel et leur grande équipe, fournissent notamment John John Florence depuis de nombreuses années. Vous reconnaitrez leur nouveau modèle parmi des milliers. 

B Corp c’est quoi ? 

Vous avez sûrement déjà dû croiser leur logo sans le savoir. C’est ce B majuscule entouré d’un cercle, accompagnés d’un trait sous jacent. On peut le retrouver sur des emballages alimentaires, sur les sites internet de certains commerçants, sur des prospectus etc. Les secteurs qui peuvent être labélisés sont nombreux, puisque toute société commerciale peut postuler. Un cahier des charges doit être respecté par l’entreprise qui doit répondre à des exigences sociétales et environnementales. 

Ce n’est donc pas étonnant que les marques du marché du surf s’intéressent, elles aussi, au label. Le label B Corp ajoute une plus-value considérable aux entreprises. Les consommateurs, on l’espère, commencent à prendre conscience de la pollution engendrée par nos modes de consommation. Rip Curl a fait le premier pas, rapidement suivi par une autre branche de nos secteur qu’est Pyzel. 

Ce n’est pas le premier fabriquant de planches à faire un geste pour la planète. D’autres initiatives indépendantes sont nées bien avant cela. Prenons l’exemple français de Notox, dont les planches éco-conçues se composent de matériaux d’origine naturelle et non chimique. Il y a aussi Wyve etc. L’Eco Board Project est un label similaire, attribué à des shapeurs tels que Firewire et Channel Island depuis des années. 

Il ne serait pas surprenant que des évaluations soient déjà en cours chez d’autres marques surf. C’est B Lab qui s’occupe d’attribuer, ou non, la certification. Cet organisme à but non lucratif est né aux Etats-Unis et rassemble 6.509 compagnies. « Benefit Corporation« , de son nom complet, labélise des sociétés partout dans  le monde. Cela fait sens dans la mesure où les marques de surf touchent un public souvent sensible aux questions environnementales. B Corp commence à être reconnu comme fiable par les consommateurs. Ainsi, celles que ne l’auront pas, seront rapidement cataloguées comme pollueuses.    

Les limites de ces labels

Le greenwashing, ça existe. C’est parfois compliqué de faire la part des choses entre les marques qui souhaitent réellement prendre soin de notre planète tout en veillant au bien être de leurs employés et celles qui tentent simplement d’augmenter leurs profits sur le dos de ces belles valeurs. 

Trop de labels tuent les labels. Face à ce grand nombre de certifications, les consommateurs peuvent rapidement se perdre. Dans le cas de B Corp, après quelques recherches, on peut leur faire confiance. Par chance, l’industrie du surf n’est pas encore rongée par les manipulations. Jusqu’ici rares sont les marques qui mentent ouvertement sur leur véritable impact écologique. Quand c’est le cas, ça se sait rapidement. 

Une chose est sûre, l’industrie du surf, englobant la production et la commercialisation des planches, des combinaisons et du textile, n’a rien de très écologique. Mais comme vous le savez, depuis une dizaine d’années les consciences s’éveillent davantage et beaucoup tentent de limiter leur impact carbone. Beaucoup de projets émergent à travers le monde et de plus en plus de surfeurs s’engagent pour ralentir la dégradation de notre environnement.       

    


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