Une tortue piégée dans des déchets depuis plusieurs semaines

Hameçon coincé dans la gorge, voilà une autre preuve de la pollution des océans.

26/07/2019 par Juliette Daquin

C’est arrivé le 8 juillet dernier en Espagne entre Ibiza et Formentera, mais la vidéo n’a été publiée que le 18 juillet. Le centre de plongée Vellmari a signalé qu’une tortue était prise dans des déchets plastiques et des filets. Le centre de plongée, habitué à secourir les tortues victimes de la pollution des océans, a été accompagné dans l’opération de sauvetage de Pierre-Yves Cousteau et de ses Cousteau Divers (programme scientifique de la fondation Cousteau). 

Pas besoin de description, les images suffisent. La tortue, prise au piège, traînait un amas de filets et autres déchets (dont une bouteille plastique) depuis plusieurs semaines et a dû être ramenée dans un centre de soin. Après examen, le centre de sauvegarde situé à Formentera a pu conclure qu’un hameçon était bloqué dans la gorge de la tortue ainsi qu’un bâton de sucette au niveau du palais du tétrapode, nécessitant une opération.

La pollution des océans n’est malheureusement pas prête de s’améliorer. Depuis janvier 2019, ce sont plus de 271 milliards de bouteilles plastiques qui ont été achetées. Une partie de ces bouteilles se retrouve dans les 2,56 millions de tonnes de déchets plastiques qui sont déversés dans les océans chaque année (sur 6,4 millions de tonnes de déchets en tout genre).

Pour tenter de sensibiliser le plus de personnes, les réseaux sociaux semblent être le meilleur endroit pour relayer l’urgence climatique. Les applications aussi et Greenpeace l’a bien saisi.

En surfant sur la tendance de l’application FaceApp, l’ONG de défense de l’environnement a décliné le concept en faisant vieillir non pas des visages, mais des espaces naturels. Et c’est effrayant. L’idée a émané de la branche russe de l’ONG, qui a voulu imaginer ce à quoi ressembleraient les paysages dans près de 50 ans, suite aux émissions actuelles de gaz à effet de serre liées à notre activité.

Des images qui ne donnent pas vraiment envie de se retrouver sur notre planète dans 50 ans et qui ne peuvent qu’inciter à redoubler d’effort pour protéger nos océans.

      

 


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1 commentaire

  • Goui
    27 juillet 2019 1h17

    Ce n’est pas très scientifiquement rigoureux cette histoire d’appli…
    Un beau coup de com’ !

    Répondre

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