Ce nouveau projet naît d’un besoin presque instinctif : échapper au froid tranchant du Pacifique Sud et replonger dans la douceur d’une houle chaude. Elle résumait ainsi son état d’esprit : « Me délivrer de cette obsession de retrouver un swell tropical, chaud et parfait ».
Réalisé par David Thiem, Dem Fau, Buddy Photo et Entty Maldives, le clip la révèle dans un décor radicalement opposé à celui de Latitud Sur, son précédent voyage. En effet, l’expédition chilienne avait commencé sur un simple message de Domi Charrier — « Laurita, il arrive un swell énorme, viens ! » — et s’était transformée en odyssée glaciale : combi épaisse, cagoule, chaussons et des gauches interminables dans un isolement total. Cette aventure marquée par les matins sans vagues, les longues attentes et des rameurs éprouvantes contrastait fortement avec ses habitudes.
Dans Tropic Fever, Coviella retrouve au contraire la fluidité du surf en eaux chaudes : maillot, lumière éclatante, eau transparente et un surf libéré. On la voit renouer avec son style, enchaîner les courbes sans effort apparent et profiter d’une ambiance presque méditative. L’ensemble compose un edit vif, lumineux et simple dans son message : après le froid, reprendre souffle et se laisser porter par la légèreté retrouvée d’un swell tropical.





