Le quotidien d’un athlète de haut niveau avec Tristan Guilbaud

Training physique, coaching vidéo, préparation mentale, training surf... Le Français nous partage tout !

13/03/2024 par Ondine Wislez Pons

Tristan Guilbaud vient tout juste de lancer une nouvelle série sur sa chaîne Youtube afin de nous partager les coulisses de la compétition et les temps forts de la vie d’un athlète de haut niveau dont l’objectif est clair. Le Français met tout en œuvre pour se qualifier à nouveau sur les Challenger Series où il évoluait en 2022 avant de se blesser. Le surfeur nous montre comment il construit son quotidien en fonction des échéances à venir entre training physique, coaching vidéo, préparation mentale et training surf dans les Landes. Côté coaching, Tristan travaille avec Philippe Malvaux, l’un des meilleurs au monde dans son domaine et actuel coach de Kanoa Igarashi.

Dans ce premier épisode Tristan a filmé une semaine type de préparation pour la dernière épreuve européenne du circuit QS au Portugal fin mars, le Caparica Surf Fest 2024. Le surfeur nous donne rendez-vous très bientôt pour un prochain épisode… À suivre !

Surf Session – As-tu mis en place de nouvelles choses au niveau de ta préparation physique ou mentale ?

Tristan Guilbaud – Je n’ai pas changé grand chose cette année, je suis reparti sur les mêmes bases que l’an dernier. J’ai fait une bonne prépa physique et concernant la prépa mentale je continue à travailler sur certains points. Après ma blessure je suis passé par une grosse phase de travail pour revenir à 100%, notamment sur les doutes que j’ai pu avoir à l’eau, au niveau des manœuvres aériennes, pour être plus serein sur les réceptions et sentir que j’étais à nouveau fort sur ma cheville. Depuis l’an dernier et malgré le fait que les dernières compétitions européennes ne se soient pas hyper bien passées, je suis resté sur la même ligne de conduite, en sachant que je sais à peu près pourquoi ça n’a pas fonctionné. L’an dernier je me suis mis beaucoup de pression, je voulais bien faire, mais j’ai manqué de rythme parce que je n’ai pas fait beaucoup de compétitions. En Europe on a un circuit très pauvre en compétitions, c’est dur de reprendre le rythme et les bonnes habitudes. Les meilleures compétitions pour moi ont été les dernières parce que j’ai vraiment commencé à retrouver mes automatismes. J’ai fait une neuvième place au Portugal, à Caparica l’an dernier et une neuvième place à Santa Cruz. Je me sens bien, j’ai fait un trip au Maroc où j’ai eu de très bonnes vagues, je sens que mon niveau général est très bon. Mais ça reste la compétition, le niveau général a énormément augmenté ces dernières années, en Europe aussi. C’est intéressant et c’est un bon challenge à relever. Je sens que je peux donner encore et l’idée c’est de pousser autant que possible.

Comment te sens-tu à l’approche de ce dernier QS au Portugal fin mars ?

Je me sens bien, je n’ai pas grand chose à perdre sur ce QS-là, je suis un peu en dessous du top 15, je suis à la 25e place. Je sais que j’ai une grosse perf à faire donc l’idée c’est de donner le max et je sais que dans tous les cas il faut que j’aille chercher les finales. Et en plus de ça, ça se jouera aussi en fonction des résultats des autres. Je vais donner le meilleur de moi-même. Reprendre la compétition va aussi me permettre de voir où j’en suis parce que ça fait quelques mois qu’il ne s’est rien passé, j’ai hâte de remettre le lycra. J’aimerais vraiment arracher cette qualification pour les Challenger cette année et si ce n’est pas le cas ça sera entraînement à fond pour cette nouvelle saison qui démarrera cet été.

© Mélanie Plantier
© Mélanie Plantier
© Mélanie Plantier
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