(Best of) Entretien avec Aritz Aranburu : "Je préférais largement le Tour avant"

Entre deux séries du Quik Pro France, nous avons pu nous poser un peu avec le surfeur basque de 36 ans.

31/12/2021 par Rédaction Surf Session

Initialement publié le 1er décembre 2021. 

Ne lui parlez pas de retraite. Si sur le papier le surfeur a vieilli, face à nous, c’est un surfeur encore jeune dans sa tête, frais et plein de projets qui s’est présenté face à nous. 

Le Quik Pro France qui s’est tenu à Hossegor du 16 au 24 octobre dernier sur la plage des Culs Nuls fut pour nous l’occasion d’échanger avec Aritz Aranburu, un des surfeurs les plus attachants du circuit

Après sa défaite au 3e tour, le surfeur du team Quiksilver a pris le temps de se poser avec nous quelques minutes pour évoquer la compétition, ses souvenirs sur le Tour, les temps forts qui ont marqué sa carrière mais aussi une éventuelle retraite. On l’a également interrogé sur ce qu’il pensait de l’évolution du CT aujourd’hui et de l’élite mondiale, lui qui fut pensionnaire du Tour quand ce dernier faisait encore vraiment rêver (il l’a rejoint en 2008). Le Basque, à l’image d’un Jérémy Florès ou de son ami Michel Bourez, fut un témoin privilégié des changements opérés dans le monde du surf professionnel ces dernières années.

Aritz est né à Zarautz, en Pays basque sud. Depuis qu’il est né le surfeur du team Quiksilver est connecté à l’océan lui qui n’a pas eu besoin de beaucoup voyager pour trouver de bonnes vagues. Hors de l’eau, Aritz est reconnu pour son humilité et sa discrétion, ce qui ne l’a jamais empêché d’être compétitif et déterminé. Une détermination qui comme évoqué précédemment, lui a d’ailleurs permis d’intégrer le CT en 2008 à l’âge de 22 ans, devenant par la même occasion le premier Espagnol à rejoindre l’élite mondiale de surf, élément qui fait de lui le surfeur le plus emblématique de son pays. Peu de personnes peuvent en effet se vanter d’avoir battu Kelly Slater à deux reprises (Teahupo’o et Supertubos).

À 36 ans, son surf est aujourd’hui toujours aussi rapide, souple et son amour pour la disciple est inébranlable. Présent à Hossegor pour y disputer ce Challenger Serie, Aritz a répondu avec sa bienveillance légendaire à nos questions concernant sa présence sur le Quik Pro et ses objectifs en compétition. 

« La compétition me permet d’avoir des objectifs. Mais j’aime être sélectif quant au choix des compétitions. » Si l’on suit son raisonnement, Aritz est très heureux d’être ici, et ça se voit. Toujours présent sur le circuit WSLle Basque ne compte pas poser le lycra tout de suite même si ses projets ont changé. « Je ne cherche pas de gros scores, je ne vise pas le classement. Je recherche seulement les sensations. J’aime voyager et explorer de nouvelles vagues. »

La trentaine passée, le regular semble avoir trouvé son équilibre, entre compétions et exploration. Et ne lui parlez pas de retraite. « J’aime encore la sensation de scorer un bon heat. J’ai toujours une âme d’enfant, j’aime encore surfer, je veux continuer comme ça. » 

C’est tout ce qu’on lui souhaite.

Preuve de sa détermination et de sa passion intacte, son dernier édit La Isla de los tigres avec ses potes Natxo Gonzalez et Kepa Acero qui devrait sortir le 6 décembre prochain.

>> Plus de vidéos d’Aritz Aranburu 

>> Filmé et monté par Adèle Guilluy pour Surf Session

     


Tags:



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
*