C'est une petite phrase qui ne sera pas restée inaperçue bien longtemps. Si après l'annonce du Premier ministre Jean Castex hier, certains chanceux qui vivent à moins d'un kilomètre d'un spot de surf se réjouissaient de pouvoir surfer seul cet hiver, ils vont vite déchanter. Et nous sommes désolés d'avance de l'information qui va suivre... Nous aurions préféré vous donner une bonne nouvelle en cette période morose et anxiogène.
Oui, les plages devraient rester ouvertes. Et c'est déjà une bonne chance et un point positif à souligner. En revanche, le surf, comme toutes les autres activités nautiques, devrait lui, être interdit. C'est ce que nous apprend un décret ministériel publié hier soir au journal officiel.
Dans ce décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, on apprend que si "les plages, les parcs, jardins et autres espaces verts aménagés dans les zones urbaines ainsi que les plans d'eau et lacs seront ouverts", les "activités nautiques et de plaisance y seront interdites".
Information également à retenir de ce décret : "Le préfet de département peut, après avis du maire, interdire l'ouverture si les modalités et les contrôles mis en place ne sont pas de nature à garantir le respect des dispositions des articles 1er et 3".

La Côte des Basques à Biarritz en mai dernier pendant le 1er confinement.
Marc-Antoine GUET
En d'autres termes, rien n'est à prendre pour acquis. Il semblerait donc bien que nous soyons repartis pour un tour... Et encore une fois, nous sommes désolés pour ceux qui, habitant à moins d'un kilomètre d'un spot de surf (ils ne sont quand même pas nombreux), pensaient pouvoir surfer seul leur home spot.
A moins que vous ne soyez un surfeur pro ! Car les sportifs professionnels peuvent continuer les entraînements. C'est ce qu'a déclaré la ministre des sports. "La continuité du sport qui se pratique comme un métier est aujourd'hui' assurée". Si vous souhaitez vous faire passer pour Jérémy Florès, priez pour que ceux qui vous contrôleront n'y connaissent rien en surf. Sinon la supercherie sera vite découverte.

La Grande Plage de Biarritz en mai dernier aura connu les deux extrêmes cette année.
Marc-Antoine GUET
Heureusement, Belharra nous a offert hier un spectacle grandiose, à une période où nous avons tous pu en profiter.
Maintenant, nous vous souhaitons à toutes et tous de rester en bonne santé, de prendre soin de vos proches et de vous accrocher. Nous ferons de notre côté le maximum pour continuer de vous tenir informés, tout en vous offrant le plus souvent possible, de quoi vous évader.
>> Pour ceux qui veulent lire ce décret c'est juste ici
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C'est un sport individuel de plein air. Hors saison estivale très peu de monde à l'eau sur une grande majorité de spots, ça l'est encore plus avec la règle des 1 km. C'est l'un des sport où le risque d'être contaminé est moindre, contrairement au jogging par exemple (sans parler des transports, des parcs, des salles de classes... etc).
En outre, le sport est nécessaire pour être en bonne santé mentale et physique, et influe sur les défenses immunitaires.
Quel motif rationnel peut-expliquer cette interdiction ?
En quoi s'interdire une pratique sportive individuelle, qui, je le rappelle, ne présente quasiment aucun risque de transmission du SARS-CoV-2, permettrait de "Sauver des vies" ?
Certains pourraient parler de sécurité.
Rappelons que de très nombreux spots ne sont pas surveillés.
D'autres s'indigneraient sans pour autant répondre à cette question:
"C'est un loisir", "Il y a des Hommes qui meurent chaque jour, c'est le dernier des soucis".
En effet.
Dans ce cas, pourquoi interdire le surf?
C'est justement, un souci en plus, et pas l'un des moindres.
Hélicoptères, drones, 4x4... tous les moyens possibles ont été déployés lors du premier confinement pour surveiller des kilomètres de plages et de forêts désertes. Rappelons en passant que le surf n'implique pas nécessairement un accès par la plage.
Tout cela représente un budget considérable pouvant être utilisé ailleurs , cela est encore plus vrai en cette période de crise.
Le surf est bien plus qu'un simple loisir pour les populations habitant sur le littoral français. L'interdire à ses adeptes représente des moyens très importants mais ne diminue en aucun cas la transmission du SARS-CoV-2
Autant lors du premier confinement j'avais scrupuleusement respecté les règles dans un soucis de solidarité .
autant aujourd'hui et nous sommes nombreux à le.penser apparemment nous dirons surfer quoiqu'il en coûte .
Soyons solidaire .
C'est vital !!
Est-ce qu'une pétition ou lettre ouverte ont été mises en place ?
Bon courage à tous pour passer ces drôles de moments...