Sam Piter débarque chez Billabong !

Entretien avec le Français qui en a profité pour revenir sur son hiver à Pipe et la difficulté d'y prendre une vague.

21/03/2022 par Marc-Antoine Guet

Du haut de ses 18 ans, Sam marche déjà dans les pas de son illustre père depuis maintenant quelques années.

Pourtant, le jeune landais a vécu il y a quelques jours une nouvelle étape importante dans sa jeune carrière en signant un nouveau contrat chez Billabong après plusieurs années passées chez Hurley.

Ce nouveau sponsor, son hiver sur le North Shore, ses (rares) vagues à Pipe, ses objectifs cette saison, Sam Piter s’est confié il y a quelques jours au téléphone.

Entretien. 

Hello Sam ! Super nouvelle cette signature. Avant de revenir sur cette news, peux-tu revenir sur ton hiver ? 

Sam Piter : « J’ai passé l’hiver à Hawaii et au Costa Rica. J’ai fait 2 semaines et demi à Hawaii et 3 semaines au Costa. Je suis rentré début mars avant de filer au Portugal voir la compet’ du CT à Supertubos et surfer à côté. Je me suis ensuite entraîné en France afin de bien préparer le premier QS de l’année en Israël (qui a lieu en ce moment même). J’ai pu essayer de nouvelles boards pour les petites vagues c’était fun. 


Un hiver bien chargé. 

S.P : Oui c’était cool. Hawaii c’était top. Ce fut mon meilleur hiver là-bas avec des vagues non-stop. On avait chaque jour de quoi surfer, et de bonnes vagues en plus. On a eu Pipe top, Haleiwa top, ça m’a bien aidé à progresser sur des vagues un peu compliquées et très peuplées. Ce n’était pas facile de s’imposer pour en avoir. Ensuite au Costa-Rica c’était plus des petites vagues quotidiennes pour bien m’entraîner avant le début de la saison. 

Raconte nous un peu ce que c’est que de surfer Pipe. Un enfer pour choper une vague non ? 

S.P : Pipe, quand tu arrives sur la plage, tu vois des bombes passer, tu es tout excité et tu te dis que tu vas avoir le tube de ta vie. Tu te mets à l’eau et là, tu te rends compte que ça va être plus compliqué que prévu. Déjà il y a les locaux qui tournent. Ils ont toutes les bombes. Ensuite, il y avait quelques gars du CT qui se sentaient un peu en confiance. Moi, il fallait que je me batte avec le reste du pack. Mais je suis super content, j’ai réussi cette année à avoir quelques vagues à Pipe. Il a fallu être patient mais ça a payé. C’est un passage obligatoire de toute façon. Il faut y passer du temps, être patient, et surtout ne pas baisser les bras. Tu peux y passer 3 heures sans prendre de vague. Il y a tout le temps un mec à ton intérieur ou un local qui gueule. il faut rester focus sur l’objectif et essayer de ne pas s’énerver. Il faut attendre, foncer tête baissée quand c’est ton tour et tout donner. Mais quand tu en as une, tu es content, même si tu veux toujours en avoir une plus grosse, plus creuse avec un plus gros souffle. 


Et en rentrant d’Hawaii bonne nouvelle, tu annonces ta signature chez Billabong. 

S.P : Je suis parti direct d’Hawaii au Costa Rica. Je m’étais blessé le dernier jour à Hawaii, j’ai pris la board dans la tête. J’ai eu 2 agrafes et je n’ai pas pu surfer pendant quelques jours. J’étais un peu dégouté mais c’est là que j’ai reçu cette offre de Billa. Une offre que je ne pouvais pas refuser, ça m’a redonné le sourire. J’étais super content. 


Tu rejoins en plus un team assez jeune avec des gars comme Griffin Colapinto ou Seth Moniz. On t’a vu d’ailleurs échanger avec eux sur les réseaux dernièrement, c’est top pour l’expérience. 

S.P : Oui ça va être un plus énorme. Le team est énorme, c’est une superbe famille avec pas mal de surfeurs qui m’inspirent beaucoup. C’est un vrai plaisir et un honneur de représenter cette marque. Ce sont mes idoles et je suis avec eux maintenant. 


Quels vont être tes objectifs cette saison ? 

S.P : Cette année et l’année prochaine je vais essayer de me qualifier pour les Challenger Series. J’ai aussi encore deux années junior à faire. Le but c’est d’être champion d’Europe junior. 

Ton programme ces prochains mois maintenant va ressembler à quoi ? 

S.P : Israël d’abord. Je vais rentrer ensuite quelques jours à la maison avant de repartir sur deux autres QS au Portugal. Caparica et Santa Cruz. Ensuite retour à la maison avant le premier Pro Junior en Mai au Maroc. Sinon je vais faire tous les QS de ce début s’année en essayant d’engranger le max de points. 

Ces derniers temps on a l’impression que tu as franchi un nouveau palier, qu’est-ce qui a changé dans ta manière de surfer ? 

S.P : Je me suis rendu compte il n’y a pas longtemps que j’avais une super chance de vivre de ma passion. Et me rendre compte de ça m’a encore plus poussé à m’amuser dans ce que j’aime faire. J’ai appris à plus m’amuser à l’eau et à ne pas me mettre la pression. Dernièrement j’ai beaucoup travaillé les airs. Oui j’ai appris à en faire très jeune mais c’était toujours les mêmes. Là j’ai voulu varier un peu. Toujours en m’amusant sans me mettre la pression ». 

>> Retrouvez Sam Piter au quotidien sur Instagram 

  


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