Vans de surfeurs : la fin d’une époque ?

Les vieux fourgons aménagés ont du mal à passer entre les mailles du nouveau contrôle technique.

01/07/2018 par Olivier Servaire

Si vous avez déjà goutté au plaisir d’arriver de nuit sur un spot, d’y garer votre van, et de vous réveiller juste en face de la vague dont vous avez rêvé… vous vous sentirez forcément concernés.

Si vous n’avez jamais voyagé ainsi, reconnaissez au moins que les surfeurs en vans font partie du paysage de nombre de spots d’Europe, même si les amendes pour camping sauvage en ont déjà dégoutté beaucoup.

Un nouveau problème est que le nouveau contrôle technique en vigueur depuis le 20 mai dernier menace les véhicules de nombre de surfeurs voyageurs. Déjà parce que la législation renforcée fait que votre authentique combi VW des années 70 aura désormais plus de mal à passer entre les mailles du filet. 

Avec 132 points de contrôles, il devient difficile à tout véhicule âgé de ne pas se faire recaler pour une des 606 défaillances recherchées.

Surtout, la nouvelle législation oblige tout propriétaire de fourgon aménagé à présenter son véhicule en carte grise VASP (Véhicule Automoteur Spécialisé). Autrement dit véhicules particuliers (VP) et camionnettes (CTTE) ne sont plus acceptables en tant que camping-cars.

D’après les textes, tout véhicule aménagé pour inclure sièges, table, cuisine ou lit peut être concerné. Mais la question se pose encore sur l’interprétation de cette loi par les contrôleurs dans le cas de fourgons où tout ce matériel reste sommaire ou relativement amovible.


Car pour mettre en conformité le certificat d’immatriculation avec le type réel du véhicule, il faut le présenter au DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Entre leur redevance, l’attestation de conformité et la nouvelle carte grise, l’opération peut coûter plus de 500 euros.

C’est un coup dur pour les surfeurs qui voyaient dans leur van aménagé un moyen de voyager à petit budget et ne sont pas près de pouvoir se payer un camping-car récent.

Une publication partagée par @surfers_vans le

     



2 commentaires

  • roann
    10 juin 2019 11h54

    Dans les Landes et le Pays Basque c’est devenu imposssible de Dormir sur la cote, souvent à cause de la jalousie de quelques propriétaires térrien ou de commerçant. France lisse et triste….
    Heureusement il reste l’Espagne et le Portugal où il reste un peu de liberté pour dormir ou on veux.

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  • benzouille
    11 juillet 2018 8h59

    Vive la FRANCE…
    On devient très très très con.
    Aloha

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