Protection des requins : accord historique

Accord qui, si respecté, devrait permettre de ralentir les extinctions massives en cours.

14/11/2017 par Marc-Antoine Guet

C’est ce qui s’appelle une bonne nouvelle ! Il y a quelques jours s’achevait à Manille aux Philippines, la Convention mondiale sur la conservation des espèces migratrices. Une Convention qui a pour but de permettre de coordonner la protection des animaux à l’échelle mondiale. Cette réunion a permis la ratification par 126 pays d’un pacte transfrontalier ayant pour but de protéger, notamment, 3 espèces de requins et 3 espèces de raies. Le requin baleine, le requin ange, le requin sombre, le requin guitare, le bottlenose wedgefish mais surtout le requin bleu peuvent désormais nager librement. Le requin bleu n’est autre que le requin le plus pêché au monde avec 20 millions de prises chaque année.

Ces 6 espèces apparaissent toutes sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). « Jusqu’à présent, il n’existait aucune protection concernant le requin bleu, aucune gestion et réglementation de la pêche de cette espèce sur le marché internationale, malgré la pêche de plus de 20 millions de ces requins chaque année« , a précisé Matt Collis, du Fonds international pour la protection des animaux. 

Ces 6 espèces migratrices seront protégées dans les eaux côtières de Madagascar, du Mozambique, du Pérou et de la Tanzanie notamment, où elles étaient grandement en danger, ainsi que dans les eaux côtières de 122 autres pays. Un accord historique, salué par les défenseurs de l’environnement et de la faune sauvage. Si ce dernier est respecté, il devrait permettre de ralentir les extinctions massives en cours sur notre planète. 

Cet
accord, ratifié notamment par le Brésil (l’un des
pays les plus importants à l’avoir signé du fait de ses 7 500 km de côtes…), stipule que chaque pays l’ayant signé s’engage à « interdire le
prélèvement de telles espèces, n’autorisant que de très rares exceptions
« .
Mais également s’engage « à conserver leurs habitats et à diminuer
les obstacles à leur migrations en jouant sur d’autres facteurs qui pourraient
les mettre en dangers
« . Après la création de
 la plus grande aire marine autour de l’île de Pâques en septembre dernier, c’est une autre bonne nouvelle pour la planète.
Un traité essentiel, quand on connaît 
l’importance que jouent
les animaux migrateurs dans 
l’équilibre de notre
écosystème. 

>> On se rappelle de ces 300 tonnes de requins découverts à bord d’un chalutier dans les Galápagos.          

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