François Liets, responsable de la Billabong Adventure Division et Benjamin “Sancho” Sanchis, ne vivent pour ainsi dire que pour ça depuis près de 10 ans : suivre et surfer les grosses houles qui bombardent les côtes européennes chaque hiver.
Une détermination et un engagement à tous les niveaux qui ont payé à plusieurs reprises, avec des rides historiques à Mullaghmore, Belharra, et évidemment Nazaré, où le Landais aurait surfé en décembre dernier la plus grosse vague jamais surfée.
Des exploits qui vont donner lieu à un documentaire, prévu pour l’été prochain. Le synopsys : “raconter l’envers du décor de la recherche de swells, les relations qu’entretiennent les surfeurs entre eux, leurs motivations, bref privilégier le côté humain, mais aussi d’autres choses comme l’abattage médiatique qui peut découler de certaines sessions”, précise le Landais qui n’a loupé aucune missions depuis 2007.
Les actions se concentreront en France, en Irlande, en Galice et au Portugal, mais aussi en Afrique, notamment au Maroc. “La base du documentaire”, rappelle Liets, “c’est l’hiver en Europe, l’action dans le froid”.
Si Sancho, qui vient de gagner le titre d’athlète masculin de l’année décerné par l’Eurosima, est l’élément central du documentaire, ce dernier mettra aussi en avant d’autres surfeurs de renom comme Shane Dorian, déjà venu participer à 3 expéditions de la Billabong Adventure Division en Europe, et Greg Long, lui aussi motivé pour poursuivre l’exploration des spots de gros du Vieux Continent. “Shane élève le niveau, c’est l’un des 2 ou 3 meilleurs surfeurs de gros au monde”, rappelle François Liets, plutôt content que Greg Long vienne se rajouter eu casting.
Ce documentaire est le plus gros projet de la Billabong Adventure Division depuis sa création. C’est le Landais Vincent Kardasik, caméraman/réalisateur bien connu dans le milieu surf et qui a déjà accompagné le crew Billabong sur plusieurs expéditions, qui est chargé du projet : “ce sera un documentaire d’une durée de 26 minutes, tourné principalement en 4K. Le but est de le présenter dans des festivals de films de surf comme ceux de San Sebastian, New York ou Anglet, et aussi de le diffuser en télé”.
“On a déjà environ 50% des images, et déjà de très bonnes choses” précise François Liets. On voit mal ce qu’on pourrait avoir de mieux à Nazaré. Pareil à Belharra. Si on doit y retourner ce sera à la rame…” Pour Vincent Kardasik, “c’est un tournage à flux tendu, chaque trip amène ses propres rebondissements. On se donne de la latitude”.
L’hiver 2015/2016 n’a pas encore commencé, mais devrait lui aussi fournir son lot de sessions musclées sur les côtes européennes. Vous pourrez alors être sûrs que le crew Billabong sera là pour scorer, et Vincent Kardasik sur un bateau, une plage ou une falaise pour immortaliser tout ça. Sensations garanties sur grand écran à l’été 2016.
L’épisode web de la session historique à Nazaré en décembre 2014. La scène à 2″08 en dit long sur la dimension humaine qui entoure chaque expédition :
