À l'image d'un Eddie Aikau ou d'un Duke, Andy fait parti des (très) rares qui ont marqué l'histoire du surf en plus d'en inspirer sa culture. Sa rivalité avec Kelly restera comme l'une des plus belles, si ce n'est la plus belle, que le milieu du surf ait connu jusqu'à présent et sa finale gagnée face à son frère lors du Quik Pro France 2004, comme l'un des moments les plus intenses du surf en compétition.
Kelly Slater : "Par moment j'avais l'impression de vraiment détester ce gars. Mais j'ai ensuite réalisé qu'il m'a offert la possibilité d'accéder à une autre partie de moi. Andy faisait ressortir ça de moi, ce désir d'être encore meilleur et de gagner encore. Je me satisfaisais des titres que j'avais gagné avant mon break, mais Andy a ravivé le démon en moi !"

Andy au final c'était un peu de tout ça. Si l'on devait utiliser un mot pour le qualifier on pourrait très facilement utiliser : le plus.
Le plus inspirant, le plus barge, le plus bipolaire, le plus doué, le plus émotif...
Andy brillait autant que sa face cachée le détruisait et Bruce Irons le sait très bien : "Même si ça peut choquer certains, j'espère qu'au final sa mort servira d'exemple aux plus jeunes, pour ne pas qu'ils aillent autant dans l'extrême".
Quelques semaines avant sa mort, Andy venait de remporter le Billabong Pro Tahiti. Un retour fracassant sur le Tour pour celui qui avait décidé de prendre une année sabbatique en 2009.
Cette année encore, nous tenons à lui rendre hommage. Il aurait eu 43 ans.