Quatre jours après le passage d’Amélie, le bilan

Retour sur le passage de la première tempête hivernale dans le sud-ouest de l'Europe.

06/11/2019 par Juliette Daquin

Arrivée sur les côtes européennes ce premier week-end de novembre, la tempête Amélie a entamé la saison avec fracas. Si elle s’éloigne un peu plus chaque jour et devient de plus en plus faible, il est impossible d’ignorer ce qu’elle a laissé derrière elle. 
Retour sur les dégâts de la tempête en France, mais aussi en Espagne et en Italie.

Le pourtour méditerranéen 

La Méditerranée n’a pas été épargnée par la tempête, loin de là. En Espagne, la côte Est a été touchée notamment par des rafales de plus de 100km/h. À Palma de Majorque, une femme de 37 ans a perdu la vie et sa fille a été blessée suite à une chute de palmier . En Catalogne, la tempête a causé un mort et quatre portés-disparus. 

L’Italie a elle aussi fait les frais de la tempête. Des familles ont été évacuées dimanche matin de la commune de Sesta Godano, en Ligurie. Les fortes pluies ont fait déborder la rivière Vara.

En France, les inondations ont causé des dégâts matériels notables ainsi qu’un mort. Le corps de la septuagénaire portée disparue a été retrouvé ce lundi suite aux recherches. 

La côte Atlantique

Comme le centre du pays, la côte Atlantique française a été fortement touchée. De nombreux foyers étaient encore privés d’électricité en début de semaine mais aucun dégât humain n’est à déplorer.

Le nord de l’Espagne s’est vu frappé par la tempête dès ses débuts samedi soir, mais comme dans l’ouest de la France, il n’y a pas eu de victimes. 

L’éternel paradoxe du surfeur…

Comme à chaque tempête, les dégâts sont bien présents, c’est la triste réalité. Mais la tempête parvient toujours à produire un swell suffisant pour créer des sessions d’exceptions.

Au vu des dégâts causés en Espagne, il aurait été délicat, voire déplacé, de ne présenter que la vidéo suivante. Le surf est parfois égoïste mais il est confronté en permanence à de nombreux paradoxes. Et celui de surfer un swell produit par une tempête, alors même qu’elle a pu être désastreuse, en fait partie.. 

C’est ainsi que quand Amélie est venue réveiller la Cantabrie, il était impossible pour Natxo Gonzalez & co de laisser passer cette session à Laredo. Et pour cause ! Même en étant conscient des enjeux que représentent une tempête, n’importe quel surfeur se serait posé la question face à de telles vagues. Se refuser une session exceptionnelle ou foncer et se rappeler que malgré la mauvaise passe, la vie continue ?  La question se pose, et chacun a sa propre réponse. 

 >> Vidéo par Borja Amondarain

>> sources AFP

 

                     


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