Wavelandes Atlantique : début des travaux janvier 2019

Alors que la conférence de presse vient de s'achever, voici les informations à retenir.

08/08/2018 par Baptiste Levrier

On vous l’annonçait en exclusivité dès vendredi dernier, le village de Castets abritera la première piscine à vagues de France. Baptisé Wavelandes Atlantique, le projet a été présenté dans les détails par les investisseurs lors d’une conférence de presse organisée sur place, ce mercredi 8 août. Voici ce qu’il faut savoir sur « le premier parc sportif et de loisirs de la côte Atlantique pour le développement de la pratique du surf et de ses disciplines associées » :  

Infos pratiques

Quoi

– Une surface totale de 9 Ha pour un bassin de 27 000 m2 qui fera 155 mètres par 155.
– Une vague toute les 4s
– 900 vagues à l’heure pour une hauteur maximale d’1 m 80.

Quand

– Début des travaux janvier 2019
– Ouverture du bassin pour l’entraînement de l’équipe de France au printemps 2020 juste avant les JO de Tokyo.
– Ouverture au public prévue pour 2021
– Le parc sera ouvert 8 mois de l’année

Qui

–  Bouygues au travers de sa filiale Linkcity Sud Ouest assurera le rôle de promoteur sur l’ensemble de la construction immobilière du parc.
–  Les études environnementales ont été validées administrativement avec le support de Eten Environnement. 

Combien

– Un projet qui va coûter environ 40 millions d’euros et qui nécessitera un coût annuel de fonctionnement de 8 millions d’euros.
– 180 000 personnes par an sont attendues  (dont 30% d’étrangers) et plus de 60 000 surfeurs.
– Plus de 200 emplois seront créés pour le fonctionnement et l’entretien du parc dont 35% d’emplois à plein temps, toute l’année.
– Près de 90% de ses emplois seront pour les habitants de la région.

Autres

Wavelandes Atlantique est également conçue pour accueillir des événements culturels et des services de restaurations et des installations hôtelières (150 lits) seront installés. 

Un projet pour l’élite du surf français

Associée avec la Fédération Française de Surf (FFS) ainsi que l’Association Nationale Handi SurfWavelandes Atlantique accueillera aussi le centre d’entraînement national pour les athlètes de haut niveau qui pourront ainsi s’entraîner tout le long de l’année, indépendamment des conditions de l’océan.

Ce bassin homologué par la FFS a été dimensionné pour accueillir de nombreuses compétitions pouvant être facilement médiatisées, y compris, si nécessaire, des épreuves des Jeux Olympiques Paris 2024. Le but ? En faire le Clairefontaine du surf français !

Vincent Duvignac, surfeur de l’équipe de France et champion du monde par équipe l’année dernière : « Le simple fait de pouvoir répéter des manœuvres à un endroit précis est une aide immense pour un athlète qui souhaite développer sa technique, mais aussi ses stratégies en compétitions selon des situations précises. Le casse-tête du créneau horaire idéal n’existera plus ! ».

Même son de cloche pour la championne Pauline Ado, championne du monde ISA l’année dernière « Tous les pays commencent à prendre conscience de l’importance d’avoir un tel outils à disposition des athlètes. Sur ce type de vague, on peut avoir un retour direct de notre coach après chaque vague ce qui n’est pas vraiment le cas en milieu naturel. Même si l’entraînement en mer restera très important, c’est un excellent complément. »

Pour Jean-Luc Arassus, président de la fédération française de surf : « La Fédération Française de Surf s’associe au développement de cette première vague artificielle française, dans la perspective d’optimiser la filière Haut Niveau pour consolider son rang mondial. » 

Et pour Jean-Marc Saint-Geours, fondateur en charge du développement de Association Nationale Handi Surf : « L’Association Nationale Handi Surf est heureuse de voir Wavelandes et notre parrain en commun Vincent Duvignac se tourner vers ce projet inclusif. Ensemble nous allons dissoudre le handicap dans l’eau, dans un milieu sécurisé qui permettra d’effacer les différences. De préparer l’inclusion de demain par une pratique partagée du surf.» 

Un projet pour tous les publics

Le parc de surf sera un parc 2.0, à la pointe de la technique et du numérique, énergiquement co-responsable et connecté. L’objectif est de créer un espace sportif naturel, harmonieux et respectueux de l’environnement. Les services seront adaptés aux touristes et vacanciers ainsi qu’aux publics scolaires, d’entreprises, d’associations sportives et aux sportifs de haut niveau.


A propos de Wavelandes

Wavelandes est une jeune société landaise créée en 2015 et spécialisée dans le secteur
innovant de l’ingénierie, de la conception, réalisation et de l’exploitation de nouveaux
concepts de parcs sportifs et de loisir pour la pratique et l’entraînement du surf.
L’équipe Wavelandes est composée de cinq Landais d’origine ou d’adoption, sensibles
à cet écosystème qui fait le charme des Landes. Ils ont oeuvré depuis 4 ans déjà et souhaitent plus que jamais intégrer ce
projet dans son environnement. 

Le mot de la fin pour le maire de Castets Philippe Mouhel : « Castets a toujours été une ville où on passait.
Avec ce projet structurant pour le territoire, je souhaite que Castets soit une ville où on
s’arrête ».
C’est tout ce que l’on peut leur souhaiter ! En attendant de pouvoir tester cette fameuse vague…

                              


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4 commentaires

  • korven_tenn
    10 août 2018 16h01

    C’est la définition même du surf qui est à revoir. Est ce que le surf c’est prendre un maximum de vagues et réaliser les plus belles figures ? Ou est-ce que c’est trouver la bonne vague, au bon endroit, au bon moment, sur le bon spot ?
    Le problème vient de là : si le surf ne se définit que par de la technique et le geste, alors oui cette structure est un atout pour la France. Mais je ne crois pas que le surf ce soit ça…
    Merci le business et les JO, voilà un sport qui va devenir un gagne fric et un business malsain, là où l’essence du surf disparait peu à peu…

    Répondre

  • Cloclo
    9 août 2018 10h42

    Eten environnement avec l ARB , j’hallucine… Les mêmes principes et organismes qui te disent qu’il faut préserver notre patrimoine naturel, faire attention a bien fermer notre robinet, nous font raquer des impôts et font passer des projets pareils. Ils ont payer combien?
    Eco responsable, on en reparle après la première vidange annuel du bassin(quid de la consommation en eau), préconisée si celui ci n’est pas alimenté par un cours d’eau naturel.
    Enfin, aucun surfer pro ou magazine spécialisé ne se positionne contre ces projets en dénonçant un cynisme évident pour un sport près de la préservation des océans et donc de la ressource en eau? Trop peur d’être bashé par toute l’industrie ?
    Du fait de surfer, je ne me suis jamais revendiqué ecolo, mais là je ne vais carrément plus oser dire que je surfe…

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  • JV Bidou
    8 août 2018 17h40

    Un « énième » projet dans les Landes… après l’annonce de celui de Bordeaux… La Fédération est partenaire de tous les projets : Castets (40), Sevran (93), … Avec des chiffres annoncés irréalisables!

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  • Maxidasl
    8 août 2018 16h15

    Peut-on avoir une estimation de la consommation énergétique de cet ouvrage « co-responsable »? 🙂

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