10 choses à savoir sur… Adriano de Souza

L'occasion de rendre hommage au champion du monde brésilien qui a annoncé son départ en retraite la semaine dernière.

22/09/2020 par Marc-Antoine Guet

Par Romain Ferrand

2020 aura eu raison de la motivation du champion du monde brésilien. 
La semaine dernière, Adriano de Souza a en effet annoncé sa décision de se retirer à la fin de la saison 2021 après 15 années passées sur le Championship Tour.  »Un certain nombre de choses m’ont poussé à prendre cette décision (…) La compétition sans passion n’est pas l’attitude d’un champion ».
Voici 10 choses que vous ne saviez peut-être pas sur ce surfeur sous-côté.

1 – Il transforme la mousse en or.

Adriano a commencé le surf sur une planche achetée 7 dollars par son frère. Depuis il cumule plus de 2 millions de dollars en prize-money. On vous laisse faire le calcul… en ajoutant des contrats de sponsorings pas toujours énormes, mais assez nombreux pour qu’on puisse compter jusqu’à 9 logos différents sur ses planches !

2 – Il a fait son coming-out de tuberider à Hossegor.

En 2005, il remporte son premier WQS dans un mètre pourri à Costa do Sauípe, et on ne parle que de son surf aérien qui fait fureur à une époque où l’air reverse fait figure de nouveauté. Deux mois plus tard, le Rip Curl Pro landais se termine dans un bon deux mètres tubulaires aux Bourdaines, et c’est un gros barrel noté 9.93 qui lui offre la victoire finale. Surfer complet, il terminera l’année avec le record de points du WQS.


3 – Jérémy Florès l’a inspiré.

Jérémy est né un an après Adriano, et a gagné le WQS un an après lui, ravissant pour quelques mois le titre de plus jeune surfeur de l’histoire qualifié pour le WCT. Mais alors qu’Adriano termine seulement 20e pour ses débuts dans l’élite en 2006, Jérémy termine 7e en 2007. Adriano, 28e la même année, est piqué au vif et va redoubler d’effort. Il enchaîne alors les années au sein du top 10 (sauf en 2013 où il termine 13e).

4 – Il cumule les galères administratives.

En 2014, deux jours avant le WCT de Rio, la douane bloque ses planches à l’aéroport, ce qui gêne sa préparation. Ils avaient déjà confisqué son trophée du J-Bay Pro en 2012, apparemment pour des questions fiscales. Début 2015, la veille de son départ pour l’Australie il n’a pas de visa valable car il a mal calculé la longueur de son séjour.
Tout s’arrange en dernière minute et il enquille 3 podiums en 3 compet’.


5 – Il pratique la méthode Coué.

« Force, Équilibre, Amour » dit son tatouage hommage à Ricardo Dos Santos, mais sa citation préférée reste celle de Walt Disney : « If you can dream it, you can do it! » (Si tu peux le rêver, tu peux le faire). Depuis son arrivée à Hawaii le 23 novembre 2015 (année de son titre), il remplissait un bloc-note répétant sans-cesse : « Eu vou ser campeão mundial, Eu vou ser campeão mundial » (je vais être champion du monde). Efficace, non ?

6 – On pourrait le traiter de surfeur d’eau douce.

Avant de se faire voler la vedette par la piscine à vague de Kelly, Adriano n’avait rien contre les spots loin de la côte. Il a surfé la rivière Eisbach à Munich, le Wavegarden du Pays Basque, et même le Wadi Adventure des Emirats Arabes Unis pour un surf de nuit psychédélique.

7 – Il fait beaucoup de free surf… et a  (beaucoup) de fans !

Compétiteur acharné souvent critiqué pour ses claims, ses floaters à 8 points et son style privilégiant l’efficacité, il ne passe pourtant pas sa vie en Lycra. Il va même jusqu’à surfer des spots qui ne sont pas sur le WT (Indo, Costa Rica), et on trouve quelques vidéos sympa sur sa chaîne Youtube « Adriano de Souza ».
Convaincu ? Il avait même lancé une application mobile pour smartphone en 2013... Et en tout bon Brésilien qui se respecte, le surfeur est très largement soutenu sur chaque spot du CT par un public auriverde toujours plus nombreux.


8 – Il en a pris plein la gueule…

Et pas que sur les forums et les réseaux sociaux ! En 2007, en plein Rip Curl Pro Search au Chili, il tape le reef et termine avec 15 points de suture au visage. En 2014, un surfer lâche sa planche alors qu’il est dans le tube et lui pète le nez. Toujours positif, Adriano remercie dieu que l’accident ne soit pas plus grave.

9 – Il pourrait bosser pour surfsession.com

Passionné d’audiovisuel, il aime faire du montage vidéo, tester de nouveaux appareils photos ou utiliser de nouvelles applications pour éditer ses photos. C’est sa façon de se relaxer et d’exprimer sa créativité. Apparemment il est assez accro pour y consacrer beaucoup de temps, et pas mal d’argent.
« Você quer estágio não remunerado? » (Tu veux un stage non rémunéré ?)

10 – Il n’a aucun rapport avec…

– Le cyclone Clotilda qui frappe l’île de La Réunion le jour de sa naissance (13 février 1987).

Robbie Williams, autre catastrophe (ou pas…) survenue un 13 février (1974).

Adriano de Souza, chauffeur de Phil Spector (manager des Beatles, Dylan, Leonard Cohen) le jour de la mort de Lana Clarkson.

Adriano de Sousa, plombier à Romorantin, gérant de la société TUBconcept !

 >> Retrouvez tous les 10 choses à savoir sur…      
       


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