Premier tour sauvage à Supertubos

John John et Jordy qualifiés, bilan mitigé pour les français, mais surtout des vagues de cinglés !

21/10/2017 par Olivier Servaire

Nouvelle semaine,nouvelle houle, nouvelle compétition… Et le MEO Rip Curl Pro Portugal semble bien destiné à nous faire vibrer autant que le Pro France !

Quand la première série est lancée ce matin, la marée basse ne produit que des closiers, et c’est une bataille de vagues à 2 points qui scelle la victoire de Julian Wilson.

Les choses s’améliorent un peu avec la marée montante. Josh Kerr est le premier à trouver deux bonnes vagues dans une série, envoyant Medina au tour de repêchage (il se qualifiera face à Mason Ho en fin de journée).

Peu désireux de jouer la course au titre dans ces conditions compliquées, Jordy Smith et John Florence font le nécessaire pour s’assurer de ne pas devoir surfer ce dangereux round 2 éliminatoire. 

C’est ensuite aux 3 surfeurs français de s’exprimer, leurs positions équivalentes au classement (16e, 17e et 18e) les faisant évoluer dans 3 séries successives. On se régale d’avance en connaissant l’appétit de nos 3 représentants pour les vagues creuses, mais les conditions restent extrêmement aléatoires.

Jérémy Florès fait les frais de ces conditions changeantes. Alors que Jack Freestone parvient à s’extirper du plus long tube de la journée, le réunionnais se cale plusieurs fois  dans les cavernes béantes, mais sans jamais parvenir à s’en extirper.A son habitude, Michel Bourez ne refuse aucune vague, aussi intimidante soit-elle. Il semble lui aussi parti pour une série passée à se faire enfermer, quand gonfle derrière lui une des plus grosses vagues du jour. Le take-off est épique, et face au mur qui se dresse devant lui au bottom, il n’est pas question de freiner. Michel sort donc un tube relativement peu profond, mais la vue de cette barrique absolument démesurée force les juges à lâcher un 8,50 qui propulse le tahitien au round 3.Bien parti dans sa série avec un petit tube d’entrée, Joan Duru rame à son tour sur un monstre. Mais sans aucun moyen d’engager son rail dans une face de vague bouillonnante, il doit sauter de sa planche au take-off et disparaît dans une terrifiante explosion d’écume. Le temps de s’en remettre, Joel Parkinson a trouvé les 2 seules droites qui ouvraient dans cette série, et le landais devra se présenter au tour 2.



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