Yamamoto

Ce modèle 3/2 est conçu pour permettre un surf dans des températures de 14 à 22°C. Pour ma part, je l’ai testée dans une eau à 19°C, donc plutôt dans la tranche haute. Si elle a pu me donner quelques suées à l’extérieur, quand enfilée trop tôt, elle m’a maintenue dans une température confortable lors des sessions. Je suis frileuse, mais la température de l’eau n’a pas été un sujet pour moi lors de ces sessions de test !

À nouveau, l’effet seconde peau fait le travail à merveille et maintient le corps dans une température confortable : pas de sensation de froid, mais pas trop chaud non plus. Cette sensation-là est probablement due à la matière Yamamoto, qui est 99,7% imperméable à l’eau et garde en fait le corps au sec lors des sessions.

GZEITEN a pris le parti de garder épaisseur de 3mm au niveau du centre du corps et du haut des jambes, pour la chaleur et la flottabilité.

Note :  5/5

Après une vingtaine d’heures à l’eau, la combinaison n’a bougé que sur les premières sessions, pour s’adapter à ma morphologie. Elle ne s’est ni dégradée ni détendue au-delà de ce point. Elle parait globalement toujours comme neuve (hormis les traces de stick parce que le capital soleil, c’est pas des blagues).

Côté environnement, le néoprène Yamamoto est peut-être la meilleure alternative en termes de néoprène. La matière est fabriquée à partir de calcaire et non de pétrole, permettant de créer un matériau léger, chaud et extensible mais aussi plus respectueux de l’environnement.

GZEITEN atteste également que la majeure partie de l’énergie utilisée par les usines Yamamoto provient de sources renouvelables telles que l’hydroélectricité, tandis que la production des coutures utilise également des ressources renouvelables telles que l’énergie solaire. « Vous ne sauverez pas le monde en achetant nos combinaisons. Cependant, nous vous encourageons à participer à notre démarche visant à être aussi durable que possible lorsque nous en avons le choix » précise la marque sur son site internet.

Note : 4,5/5

À l’eau, la combinaison fait son effet seconde peau à la perfection. On oublie la matière en 3/2, avec aucune restriction au niveau des épaules ou des hanches (ce qui peut arriver sur les combinaisons femmes mal ajustées). GZEITEN a choisit de garder une épaisseur de 2mm au niveau des bras, des épaules et du bas des jambes pour permettre de garder en flexibilité.

La combinaison maintient le corps sans l’étriquer, un juste milieu idéal. Elle paraît d’ailleurs fine et légère en comparaison d’autres 3/2 sur le marché.

Côté matière, la combinaison se présente avec une doublure intérieure et extérieure en nylon. Au toucher, la matière est lisse et douce, et l’absence de moumoute à l’intérieur permet un séchage rapide !

L’enfilage sera finalement le moins bon moment (le prix à payer pour un fit ajusté), mais une fois dedans, rien à dire !

Note : 4,5/5

Je mesure 1m66 et suis donc partie sur une taille S chez GZEITEN. Comme la marque l’atteste dans son guide des tailles, le néoprène s’est moulé à mon corps après quelques sessions de surf pour s’adapter à ma morphologie ! La coupe aux aisselles me semblait large à l’essayage mais je n’ai eu aucune gêne ni aucun frottement à l’utilisation.

Si le premier enfilage sec a pu me donner un petit coup de chaud, cela a été moins le cas à mesure que les sessions se sont succédées. Une fois en place, la combinaison se fait complètement oublier, au sec comme à l’eau.

Note : 4,5/5

Dans les autres atouts de la combinaison, on note une poche extérieure pour les clés, bien située à l’extérieure du genou. Sa conception minimaliste réussie m’a aussi value nombre de compliment ! La couleur unie (Pantone Sky Captain) est un bon choix pour celles qui veulent s’échapper du noir tout en restant dans la sobriété. À noter, si la fermeture en chest-zip semble se suffire à elle-même au sec, il est important d’ajuster aussi le cordon de serrage sur la poitrine pour éviter les entrées d’eau (du vécu, étant trop pressée de filer à l’eau).

Note : 4,75/5