Au Maroc, Samuel Redon continue sa progression

Retour sur le trip du jeune landais de 15 ans.

01/03/2019 par Marc-Antoine Guet


Samuel Redon surfe depuis l’âge de 5 ans du côté de Messanges dans les Landes. Mais âgé aujourd’hui de 15 ans, le Landais revient tout juste d’un trip au Maroc où il a pu se perfectionner essentiellement backside. Cette vidéo est l’occasion d’échanger un peu avec lui et d’en savoir un peu plus sur ce qui motive chaque jour ce vice champion de France minimes. 
Pourquoi le surf ?
« Le surf pour moi c’est une passion, ressentir la glisse et la puissance de la mer, de la nature. C’est aussi ressentir de bonnes sensations et être en synergie avec l’océan et les vagues. »
Ta vague favorite sur le CT ? 
« La vague du CT que j’aimerais le plus surfer ? Uluwatu, elle fait vraiment rêver. Elle est longue, parfaite, l’eau est chaude et claire… le paradis ! « 
Ton exemple ?
« Depuis 3 ans je suis en admiration devant Italo Ferreira, pour sa puissance, sa tonicité et ses figures aériennes. « 
Ta préparation physique ? 
« Je m’entraîne avec Charlie Ducamp pour ce qui concerne la préparation physique. Je fais deux séances par semaines en sa présence: abdos, gainage, squatts avec des poids, burpees, exercices dynamiques, cardio… Le reste de la semaine je fais trois séances et je vais courir seul. »



La compétition ? 
« La difficulté en compétition c’est qu’on peut prévoir un plan de série suivant les conditions, mais il y aura toujours des paramètres extérieurs qui viendront perturber cela. Cela peut être un changement de conditions inattendu, ou un changement de situation à la dernière minute. Il faut aussi bien gérer le temps, les priorités s’il y en a et les autres compétiteurs. Lors de ma première compétition, je n’avais pris aucune vague tellement j’étais timide. »
Tes difficultés rencontrées ? 
« La plus grosse difficulté dans ce sport de haut niveau, qui coûte relativement cher, c’est de trouver des sponsors. J’ai trouvé Soöruz qui me suit au niveau matériel. Maintenant il me faut trouver des sponsors financiers si je veux continuer mon projet, et ça c’est compliqué. »
>> Vidéo par Lucien Redon
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