Clément Roseyro exploite aux Canaries un terrain de jeu infini

Que ce soit en surf, en kite, en foil ou en wing, à Fuerte, le surfeur d'Anglet régale.

14/10/2021 par Marc-Antoine Guet

Ce n’est pas nouveau que Clément Roseyro vive sa vie selon un credo qui lui permet de s’épanouir et de vivre sa passion tous les jours de la semaine, et ce, quelles que soient les conditions. Que ce soit en gun, en short, en long, en foil, en kite ou en SUP, le jeune français de 21 ans s’affiche depuis quelques années déjà, comme l’un des meilleurs watermen de sa génération.

Sa dernière vidéo tournée l’hiver dernier aux Canaries vient confirmer la règle. 
« Les Canaries ça fait 3/4 ans que j’y vais désormais chaque année. Je me suis fait un super pote qui tient une école de kite et qui donc a pas mal de matos sur place. L’hiver dernier, à cause du Covid j’ai pris un aller sans retour. Je pensais rester un mois / un mois et demi mais au final je suis resté plus longtemps. J’ai scoré de très belles sessions mais je n’avais personne pour filmer. Je n’avais pas beaucoup de budget mais j’avais de quoi payer le billet d’avion à des gars. Du coup j’ai fait venir 2 potes (Paul et Théo). Super trip lors duquel on a pu filmer tous les sports. On n’a juste pas pu faire de stand-up car il y avait du vent tous les jours. Paul et Théo ont dû ensuite partir bosser du coup ils n’ont pas pu faire le montage. C’est moi qui me suis infligé les 250 gigas de vidéo à dérusher et à monter. J’espère que mon petit travail de monteur-surfeur n’est pas trop dégueu ». 

Car oui c’est ça aussi la vie d’un athlète pro en 2021. S’il y a 20 ans il suffisait « juste » de (très) bien surfer pour décrocher un contrat avec une grosse marque de l’industrie, aujourd’hui, les choses ont changé. Si les places sont devenues encore plus chères, ce qui est attendu aujourd’hui d’un pro semble dépasser son simple cadre de surfeur. Réseaux sociaux, rentabilité, image dégagée, followers sont aujourd’hui autant de facteurs nouveaux que les marques prennent en compte au moment de faire signer un athlète. Ce qui oblige beaucoup d’entre eux à se muer en monteur / réalisateur / community manager
Dans cette vidéo, Clément Roseyro nous montre donc qu’en plus de maitriser le surf, le kite, le wing et le foil, il sait aussi ouvrir et se servir d’un logiciel de montage. Chapeau l’artiste. 
>> Vidéo par Paul Lavoine et Théo Preuilh










             


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