Surfeurpro.com : mode d’emploi

De plus en plus de surfeurs pro gèrent désormais leur image à travers leurs propres sites web... Petit tour d'horizon :

16/06/2010 par Romain Ferrand

De plus en plus de surfeurs ont désormais leur propre site web, à travers lesquels ils font partager leur vie de globe-trotter, compétiteur ou free surfeur… Mégalomanie exacerbée ou simple moyen de contrôler et diffuser leur image ? Romain Laulhé, qui vient de rouvrir son site après plusieurs mois d’inactivité, nous donne quelques pistes : « avoir un site perso, c’est un bon moyen de raconter sa vie, son actu, des infos pas toujours relayées dans les mags. Et puis c’est aussi une bonne chose pour les sponsors. Tu dois te montrer, et au passage valoriser la marque... » Comme ceux de Jean-Seb Estienne ou Arthur Bourbon, le site de Romain propose de nombreuses photos et vidéos de sessions, ainsi que de petites anecdotes de la vie quotidienne…

A l’instar de ceux d’Amandine Sanchez ou de Lee Ann Curren, certains sites s’apparentent plus à des blogs dans lesquels les sujets sortent du simple cadre du surf. Le blog de Sancho est quant à lui une sorte de carnet de voyage, qui permet de suivre les nombreuses pérégrinations du free surfeur.

Les compétiteurs aussi ont leur sites perso, et nous font vivre le rythme effréné d’un surfeur du WQS (comme Romain Cloître, Marc Lacomare) ou du World Tour (avec le site de Jérémy Florès).

A une toute autre échelle, on trouve les blogs vidéos de Josh Kerr, Dane Reynolds, Joel Parkinson ou encore Dion Agius, qui offrent très régulièrement des clips vidéo de haute qualité, souvent assortis de bandes sons bien originales. Des prods parfois soutenues par les sponsors (comme c’est le cas pour le globe.tv/dion) qui n’hésitent pas à coller un caméraman 24/24 derrière les riders… Ajoutez à ça une présence assidue sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, et vous obtenez des surfeurs qui se révèlent parfois être de très bons communicants maîtrisant à la perfection l’art du buzz et « court-circuitant » par la même occasion les médias traditionnels…

Bref, à l’heure où le web, l’instantanéité, la proximité et la vidéo n’ont jamais été aussi présents, les surfeurs ont trouvé le moyen de gérer leur image de manière autonome. Et ce n’est probablement que le début…


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