Le rugbyman professionnel n’est autre que le capitaine des Springboks, l’équipe d’Afrique du Sud de rugby à XV, championne du monde en titre depuis novembre dernier.
Le meneur d’hommes est aussi le premier capitaine noir de l’équipe d’Afrique du Sud, un symbole marquant pour ce pays longtemps divisé par l’apartheid. Le Sud-Africain de 28 ans joue pour l’équipe nationale depuis 2012.
À 32 ans Jordy Smith a terminé 3e du Tour la saison dernière. Malgré des années saccadées par les blessures, il a souvent eu sa place dans le top 5 mondial. Jordy est surtout sélectionné pour représenter l’Afrique du Sud aux Jeux Olympiques de Tokyo l’été prochain.
Si Jordy Smith est originaire de Durban, Siya Kolisi, lui, est originaire de Port Elizabeth. Des milieux différents, des disciplines différentes, mais la même fierté de porter les couleurs de son pays.
Dans des conditions agitées, une grosse houle et un vent on-shore, l’enthousiasme des deux athlètes ne faiblit pas alors qu’ils tentent une session d’initiation. Kolisi se lance sur quelques déferlantes sur une planche shapée sur-mesure par le père de Jordy.
En after-session, les deux athlètes discutent de la finale de la coupe du monde disputée par le rugbyman. « C’est LE match dans ta vie que tu veux jouer, ce match va changer ta vie« .
L’occasion pour Kolisi de transmettre son expérience au surfeur. « Dès que tu sens le pays derrière toi, tu te sens en confiance, valorisé. Ce n’est plus seulement à propos de toi« .
Une notion bien intégrée par les deux représentants nationaux, qui s’accordent pour dire que « si tu inspires ne serait-ce qu’une personne, tu as fait ton job » car « le sport a le pouvoir de faire tellement plus, toucher tellement de vies, unifier une nation« .
Kolisi revient en quelques mots sur leurs parcours, qui conclut aussi l’esprit de leur moment partagé. « On vient de milieux différents, et d’une manière ou d’une autre, le sport nous a mené ici« .
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