Le mag d’avril est tout chaud (et débarque sur iPad)

Beaucoup de Philippines, peu d'oxygène à Mavericks, des big wave riders fous furieux et une ville qui sent l'industrie mais pas le flat.

31/03/2012 par Surf Session

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Découvrez aussi notre surcouverture flashable et interactive, avec David Leboulch au plus profond du tube, filmé par la caméra HD Epic. Un grand moment de ralenti et de technique, à voir absolument !

 

Au sommaire du magazine d’avril :

  • Philippines : Le nouveau paradis du surf, avec vagues parfaites et soul surfing au programme.
  • Récit : Pilou Ducalme nous raconte l’horreur d’une apnée forcée sur l’un des spots les plus dangereux de la planète.
  • L’art du gros : La famille du big wave riding a créé son propre World Tour, histoire de se motiver encore plus…
  • Bilbao : Non loin du musée Guggenheim se cache une bonne petite droite urbaine, voire industrielle.
  • Enquête : Les agents sportifs débarquent pour défendre les intérêts des surfeurs pros.

Mais aussi : le surfeur Dargent sans les 4 Fantastiques, du tube profond dans votre salon, du surfart, Kelly Slater à l’Elysée, une planche pour 5, etc.

 

L’EDITO DU MOIS PAR GIBUS DE SOULTRAIT

Héros pour lui-même

Le propre d’une passion, quand on en a une, c’est qu’elle est souvent un peu exclusive du reste. Mais la force d’une passion est d’en nourrir les rêves et de pousser à les réaliser.

Pilou Ducalme est biarrot et comme beaucoup de gars sportifs de la Côte Basque il a, dès le collège, été pris en sandwich entre le rugby et le surf (sans oublier la pelote avec les frontons partout). Du rugby, il en a gardé la robustesse, la résistance aux chocs, la vaillance au combat, le contact immédiat doublé du sourire partagé, le rejet de la rancune, le goût d’y aller et cette vérité des choses dans leur simplicité, leur sincérité spontanées. Du surf, il en a pris la liberté, le goût du voyage, l’ivresse océane, l’amour des planches, le récit sans fin des bonnes sessions, le mode de vie roots, la solidarité du spot et du club, le rock n’roll familial avec le swell, les copains, les amis… et au sommet de tout ça le challenge des grosses vagues à la rame.

Pas pour rien que Pilou, à la fin des années des 1980, est allé vivre un temps à Hawaii, plus précisément à Maui. Travaillant là dans le resto de son aîné biarrot Michel Larronde, il alla titiller Jaws à la rame par “petits” swells, alors que seuls les windsurfeurs occupaient le spot. Et de cette époque hawaïenne, Pilou en a conservé une bonne camaraderie avec un certain Laird Hamilton.

Surfer ne faisant pas vivre, le cuistot est resté longtemps maître chef de plats pimentés mexicains dans un resto à Biarritz avant de devenir jardinier, voulant être plus libre et plus en forme pour répondre aux gros swells. À partir de là, la quarantaine approchant, le “surfer accro” s’est transformé en un guerrier jovial du big surf. Il a rejoint les pionniers ancrés d’Avalanche dans les sessions massives collectives, puis a expérimenté les sorties solo où le regard de l’autre n’est qu’une face d’eau monstrueuse à affronter, à encaisser. Et sous le martellement de l’océan, il s’est solidifié le corps et le mental : il s’est construit des rêves de véritable big wave rider. Ceux d’un autre monde pour le commun des mortels, surtout quand il s’agit de tenter Belharra à la rame (2009, couv Surf Session 260) ou de s’envoler pour défier Mavericks en plein hiver.

Pilou n’est pas de ces surfeurs pour qui le sponsoring a tout fourni et offert toutes les vagues monde. Même s’il a réussi à convaincre une marque de lui payer un billet d’avion pour San Francisco, la conquête de Mavericks, il est allé la chercher avec ses tripes, son coeur et en maillant dur au quotidien avec sa bêche, son râteau, sa tronçonneuse. Arrivé à Mavericks, il n’a pas refusé l’obstacle malgré des conditions risquées, mais il a touché l’enfer d’entrée de jeu. Heureusement, une seconde session épique lui a laissé le frisson de vagues inoubliables et la joie intime de la reconnaissance respectueuse des locaux héros légendaires du spot.

À sa façon Pilou Ducalme, 47 ans, est un héros avec ce challenge qu’il nous raconte dans ce numéro. Mais un héros pour lui-même et c’est pour cela qu’on publie son histoire. Car quelle qu’en soit l’échelle ou l’extrême, par l’homme chaleureux et passionné qui la vit, celle-ci devient stimulante à plus d’un titre.

Ainsi l’histoire de Pilou est de celles qui nous convainc, nous l’équipe de Surf Session, à ”faire le canard” pour continuer tous les mois de vous “faire surfer” au mieux, malgré les vagues capricieuses du secteur de la presse et de la conjoncture économique. Et parmi les beaux challenges qu’on vous propose de partager à partir de ce mois-ci, notre version iPad et tablette du magazine, pour ceux qui veulent démarrer en un coup de rame, en un coup de clic. Go for it !

Merci de nous soutenir dans notre mission journalistique par votre fidélité.


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3 commentaires

  • Lola
    9 avril 2012 11h03

    Pourquoi vos magazine son de plus en plus chère ?

    Répondre

  • VOLCOMITO
    8 avril 2012 11h59

    Je découvre avec joie la sortie de votre application pour iPad.
    C’est super les gars, continuez !

    Répondre

  • clo33
    31 mars 2012 20h52

    Pourquoi ne puis-je pas disposé de la version sans le DVD?

    Répondre

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