SURF SESSION MAG 386 // HIVER 2023

Notre numéro hivernal enfin disponible !

20/01/2023 par Rédaction Surf Session


L’hiver est là, et avec lui, le 386e numéro d’une belle histoire commencée en mars 1986.


Un numéro qui, comme pour celui juste avant lui, vous offrira en main une expérience de lecture inédite avec différents papiers utilisés pour favoriser le toucher et éveiller les sens. 


La légère hausse du prix du magazine (entamée déjà depuis 4 numéros) ne vous aura sans doute pas échappée. Elle tient à deux choses : notre volonté d’améliorer sa qualité tant dans son contenu que dans sa forme et la hausse du prix des matières premières nécessaires à sa confection. Plus que jamais la presse écrite a besoin d’être soutenue et c’est avant tout grâce à votre assiduité qu’elle résiste encore. 


Pour la septième fois nous avons souhaité remercier nos abonnés en leur proposant un numéro un peu différent esthétiquement de ceux que vous pouvez retrouver en kiosque ou sur notre site. En effet, la couverture ne sera visuellement pas la même pour ces derniers qui auront droit à un logo métallisé. 


Un rendez-vous que nous voulions lancer pour remercier les abonnés de leur fidélité depuis toutes ces années et qui se reproduira pour les prochains numéros.


Au programme de ce numéro 386, une ode à la loose et les fêlures qu’ont pu connaître Tom Morey, Sterling Spencer, Hugues Oyarzabal et Wayne Lynch, le surf vu par Fabien Cayeré artiste de la culture surf, un trip à Tahiti au plus proche de la nature, une entrevue avec Gerry Lopez, un sujet sur Athiya  » Ramee » Junprasert, longboardeuse qui a gravé son nom dans la scène du surf asiatique, de nouvelles planches écologiques en polownia, un article sur le surf guide Gonçalvo Ruivo, un trip en Martinique et un portfolio signé Vincent Suky.

Bref, de quoi satisfaire son envie de lecture !


On vous souhaite de passer un bon moment. N’hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé en nous faisant un retour à l’adresse mail suivante : contact@surfsession.com. 


Illustration de couv’ : Ian Fontaine et Pete Devries sur un trip organisé par Manera. Photo par Marcus Paladino.



STORY – BEAUTIFUL LOSERS


Que peuvent donc bien avoir en commun Tom Morey, Sterling Spencer, Hugues Oyarzabal ou Wayne Lynch ? Ils ont tous connu la déroute au cours de leur vie et ont fait de ces fêlures un caractère déterminant de leur personnalité. Ode à la lose.

Par David Bianic


TRIP – LE MANA, L’ESPRIT DE LA NATURE


C’était sans doute le trip d’une vie. Nous partons pour vivre l’expérience que chaque surfeur a imaginé expérimenter au moins une fois dans son existence : filer entre potes à Tahiti pour découvrir la culture polynésienne, explorer en voilier des îles isolées et paradisiaques à la recherche de vagues vierges pour surfer dans une eau chaude au milieu d’une flore luxuriante et d’une faune aquatique préservée comme il en reste peu sur la planète. Le projet idyllique est accompagné par les talentueux Tim McKenna, Greg Rabejac et Pierre Frechou, photographes et caméraman. Ces derniers ont la mission d’immortaliser ce qui va sans doute être les plus beaux moments de notre vie de surfeurs : de l’action, de la découverte, des rencontres, de l’apprentissage, de l’amitié et de la complicité.

Par : Corentin Lauret / Photographies : Greg Rabejac, Pierre Frechou, Tim Mckenna

YOUNG BLOOD – GILBERT TEAVE


Tahiti est un rêve pour le commun des surfeurs. Le jeune Gilbert, local de Teahupo’o, authentique espoir de l’archipel, est de passage en France et il a beaucoup d’ambition pour ce voyage initiatique. C’est la première fois qu’il s’échappe aussi loin de son île et de son spot et il n’a qu’une idée en tête, c’est celle de scorer un maximum sur les spots français, espagnols, portugais et peut-être aussi ceux du Maroc. En attendant, fraîchement arrivé et dans l’attente des bonnes conditions, il nous gratifie d’une visite au sein de la rédaction du magazine, entre deux sessions.

Par : Olivier Dézèque / Photographies : Tim Mckenna & Gaëtan Charlin

ADAPTATION – NATHAN SADOUN, UN PROJET


J’avais croisé Nathan il y a une bonne paire d’années, lors d’un début de soirée, sur une terrasse en face de l’océan à Biarritz. Nous avions échangé assez brièvement et le peu dont je me rappelle, c’est qu’il était calme, souriant et qu’il présentait une attitude bienveillante. C’est un personnage avec qui j’avais eu un bon feeling. Je pensais le recroiser de temps à autre sur les spots de l’Atlantique et ses réseaux sociaux indiquaient des passages furtifs, tantôt au Portugal, en Méditerranée ou à Bali. Je ne l’avais pas revu. J’ai parcouru le fil de son Instagram, un peu comme nous le faisons tous, et j’ai entrepris de le contacter par message. Entre l’Indonésie, où il réside en grande partie de l’année, et la France, nous en sommes venus à discuter par clavier interposé, à se raconter nos existences ainsi que nos histoires.

Par : Olivier Dézèque / Photographies : Nil Puissant

TALENT  – INIGO MADINA


Pour atteindre le haut niveau, le talent est nécessaire mais pas toujours suffisant. Avant de grimper sur les podiums, le tout récent vice-champion du Monde Cadets a suivi un parcours mêlé de passion et de rigueur.

Textes et photographies par : Yves Sobanski

GIRLS – ATHIYA « RAMEE » JUNPRASERT


Quand les grands noms inscrivent leurs initiales dans la légende en déferlant jusque sur les réseaux sociaux, d’autres, à l’inverse, écrivent l’histoire du surf à l’abri des regards, sur les petites lignes tranquilles juste en bas de chez eux. Dans ce sport, les plus beaux récits ne naissent pas nécessairement au creux des vagues de renommée mondiale. Cette approche pourrait écarter non seulement l’immense majorité des spots de la planète mais également des personnes parmi les plus inspirantes, qui ne vivent elles aussi que pour la passion des vagues. Parmi elles : Athiya « Ramee » Junprasert, longboardeuse émérite qui a gravé son nom dans la scène surf asiatique, tandis que personne ne l’attendait. Envisageons une petite rencontre de cette icône discrète, militant pour un développement raisonné du surf en Thaïlande.

Par : Mathieu Maugret et photographies par : Phubet Laorchairangsi


GENRE – SACHA JANE LOWERSON


Ici, on ne parlera pas de sexualité mais bien d’identité de genre. À 44 ans, Sasha Jane Lowerson est devenue la première surfeuse transgenre à remporter une compétition officielle. C’était en mars 2022 à Mandurah, en Australie Occidentale. Cette victoire historique a pourtant provoqué une marée d’insultes sur les réseaux sociaux, des réactions virulentes venant d’anonymes mais aussi de surfeuses et surfeurs plus connus se positionnant contre l’inclusion de la communauté transgenre sur le circuit professionnel classique. Ce n’est décidément pas évident de marquer l’histoire. Puisque l’ignorance fait des ravages, Sasha a choisi de parler, de dire toute la vérité, rien que la vérité. « Je veux raconter mon histoire comme si personne n’allait la lire, sans peur de savoir ce que les gens vont en penser ». Pour Surf Session, elle fait le bilan de toute une vie, dont quelques décennies passées à l’ombre d’elle-même. Elle revient sur cette soudaine médiatisation qui a permis d’élargir le débat auprès d’un public plus vaste, moins averti, et qui a su interrompre l’invisibilisation quasi systématique des minorités de genre par la presse spécialisée. Elle évoque le masque que l’on porte parfois, l’importance de créer de nouvelles représentations non stéréotypées dans le sport, publier d’autres visages auxquels s’identifier, faire entendre d’autres récits pour finalement s’accepter soi-même. Comme quoi, entouré de bienveillance, on peut naître deux fois.

Par : Elisa Routa et photographies par : Thomas Lodin



Mais aussi bien d’autres rubriques et des tentatives de réponses à certaines questions qui nous préoccupent.

On ne vous en dit pas plus… la suite dans le mag !

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