Adaoz Wave : des dérives en plastique recyclé, 100% recyclables et 100% Françaises

Le résultat d'une start-up française lancée il y a 2 ans par Bastien Mével, Breton d'origine désormais implanté au Pays Basque.

26/08/2020 par Rédaction Surf Session

Le surf ne peut plus se cacher et doit prendre un tournant écologique majeur. Et la protection de l’océan s’impose à l’industrie du surf étant donné qu’il en est l’essence même. Ce virage écologique s’incarne via des projets comme Adaoz Wave.


Adaoz, pour recyclage (en breton) est une start-up lancée par l’ingénieur en matériaux composites et plastiques de formation, Bastien Mével. Ce passionné de surf depuis une vingtaine d’années, titulaire aussi d’un Master spécialisé dans les Énergies Marines Renouvelables, a fait le lien entre le recyclage et la pratique du surf en créant des dérives faites en polypropylène.

Ce matériau est issu du recyclage de pailles, d’emballages de yaourts ou encore de barquettes alimentaires. Comme son créateur n’ajoute pas de fibre supplémentaire, les dérives d’Adaoz Wave sont 100% recyclées et 100% recyclables. 

« Proposer des dérives de planches de surf fabriquées localement en plastique issu du recyclage post-consommation est vraiment une excellente idée. Nous sommes ravi qu’une start-up française s’empare du sujet, quand les plus grandes marques restent encore extrêmement timides face à l’impératif environnemental. Bonne route à Adaoz Wave !« 

Pierre Pomiers, directeur de Green Wave, encourage le projet tout en exposant la nécessité que les grands noms du surf s’affirment dans cette lignée écologique. 

Bastien ne s’arrête pas à la composition de ses dérives : l’empreinte carbone dans la production de ses produits est au centre de sa démarche. Les dérives sont entièrement conçues au Pays Basque. L’ingénieur qu’il est, s’est dans un premier essayé à la conception d’une presse papier en solitaire avant de se tourner vers Outercraft dans un soucis de qualité et de productivité. Adaoz Wave travaille donc en collaboration avec Outercraft qui, pour valider le design et le modèle final des dérives, a testé ses différents prototypes avec des surfeurs. 

Les dérives Adaoz Wave sont d’après la marque : « parfaites sur des planches intermédiaires et évolutives. Ces dérives permettront aux surfeurs et surfeuses éco-responsables de rider et de progresser tout en souplesse. Elles sauront tout de même s’adapter à la progression des surfeurs et surfeuses débutants à intermédiaires jusqu’à des vagues d’1m50. »

Elles seront produites dans les formats de fixation Future et FCS1 pour s’adapter à un maximum de planches. 

Ce projet a déjà séduit des shapers comme Vincent Maréchal, gérant et shaper de Stark Surfboards

« Bastien est venu me présenter son projet de dérives recyclées à l’atelier et je trouve son idée intéressante. Il vous propose des dérives entrée de gamme qui se substitueront parfaitement aux entrées de gamme des autres grandes marques de dérives. Pourquoi le soutenir, ? Car c’est un produit fabriqué localement et avec des matériaux recyclés. Les dérives sont 100% recyclables. Cette démarche écologique s’inscrit parfaitement dans le tournant qu’est en train de prendre la filière surf en proposant à nos clients des produits de plus en plus respectueux de l’environnement. N’hésitez donc pas à lui donner un coup de pouce en soutenant son projet sur la plateforme EKOSEA. Personnellement, dès que sa production aura démarré, je n’hésiterai pas à proposer ses produits à mes clients. Il est important de faire vivre le tissus économique local surtout quand les produits sont de qualité et éco-responsable. Dernier avantage, ça ne coûte pas plus cher que les dérives des autres marques. J’allais oublier : très pratique, si vous perdez une dérive à l’eau, celle-ci flotte. Donc à moins que le plan d’eau soit vraiment déchainé, vous avez plus de chances de la retrouver. »   

La marque encore en développement propose un projet innovant qui dans sa démarche écologique ainsi que dans la qualité du produit peut devenir une alternative réaliste et peu coûteuse (39 euros le thruster) pour orner vos planches.

Si vous souhaitez soutenir Bastien et Adaoz Wave, une cagnotte en ligne vous permettra de financer la marque pour continuer sa démarche. « C’est un peu l’épreuve du feu qui va me dire si oui ou non j’ai eu raison de croire en ce projet développé de bout en bout au Pays Basque dont l’objectif est d’apporter une vraie alternative éco-responsable au surfeurs ».

>> Par Julen Bordachar

                          


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