Slow Lane, la dernière claque australienne signée Laurie Towner

Une claque !

Slow Lane est un film de surf comme on en voit rarement aujourd’hui qui suit le surfeur de grosses vagues Laurie Towner et sa famille lors d’un road trip de rêve explorant le vaste littoral australien à la recherche de vagues, de bonnes pêches et d’aventures.

Ce film, produit par needessentials et monté par Ishka Folkwell, présente non seulement le surf de Laurie Towner, mais permet également de mieux comprendre Laurie en tant que père de famille, mari et surfeur. Le film explore le concept de transmission des connaissances à la génération suivante par le biais d’expériences partagées et de bons moments passés ensemble en famille.

Les magnifiques images de Nathan Henshaw capturent avec succès le paysage magnifique du continent australien et sa grande variété de vagues et d’animaux sauvages alors que la famille se déplace d’une côte à l’autre du pays continent. Avec une bande-son originale composée de Headland, Nick Bampton, Maanyung et Musgrave Band, ce film est le portrait d’une jeune famille qui vit une aventure simple.

À l’occasion de la sortie du film, nous avons pu nous entretenir avec Laurie.

Salut Laurie ! Heureux d’avoir de tes nouvelles, bien joué pour ce dernier film ! Où es-tu en ce moment ?

Laurie Towner – Salut les gars, merci ! En ce moment, je suis à la maison sur la côte est australienne. Je passe du bon temps en famille. Les enfants viennent de terminer leurs vacances scolaires donc j’ai passé pas mal de temps à l’eau dernièrement avec eux mais j’ai aussi bossé sur ce dernier film produit avec Needessentials tout en apprenant un peu le design avec Ryan Scanlon.

Quelle est la chose la plus difficile quand tu voyages en famille ? Comment faire plaisir à tout le monde ?

L.T – Si vous vous lancez dans un tel voyage avec une mauvaise énergie, les choses peuvent vite devenir difficiles. Mais nous étions très excités de faire ce voyage. Nous sommes une famille assez simple et n’avons pas besoin de beaucoup de choses pour être à l’aise et heureux. Mais je pense que la chose la plus difficile a été de passer de longues périodes à conduire avec deux jeunes enfants plein d’énergie. C’est aussi difficile de rester propre, nous avons passé beaucoup de temps dans le désert, un endroit où il faut économiser l’eau. Nous avons tous fini par avoir des coupures et des petites blessures à cause de notre mode de vie océanique et les enfants étant des enfants, il fut difficile pour eux de garder ces coupures propres tout en vivant en van.

Dans ce dernier film tu parles beaucoup de « slow traveling ». Qu’est-ce-que cela signifie pour toi et ta famille ? Quelle importance y accordes-tu ?

L.T – Ce pays est si grand (l’Australie). Il n’y a aucun moyen de tout voir ! Nous voulions voyager dans les endroits qui nous plaisaient le plus et évidemment les spots qui avaient de bonnes vagues aussi. J’ai eu la chance de beaucoup voyager par le passé et je voulais montrer à ma famille certains de ces endroits spéciaux que j’ai eu la chance de visiter. Si vous ralentissez en voyage, vous pouvez vraiment voir la région telle qu’elle est. En vieillissant, j’ai vraiment envie de découvrir et d’apprécier de nouveaux endroits de cette manière.

Le film explore le concept de transmission de savoir à la génération suivante par le biais d’expériences partagées et de bons moments passés en famille. Que dis-tu à tes enfants aujourd’hui ?

L.T – Ma vie et celle de ma femme ont toutes deux toujours été tournées autour de l’océan. Il nous a apporté tant de joie. J’enseigne à mes enfants suffisamment de connaissances pour qu’ils soient en sécurité dans l’océan, mais je les laisse prendre leur propre chemin s’ils le souhaitent. Tous ceux qui aiment l’océan savent le bonheur qu’il vous apporte. Aujourd’hui, je dis à mes enfants d’apprécier les petites choses et de s’amuser.