Bondi Beach interdit la pratique du foil

La plage la plus célèbre d'Australie prend une mesure forte.

29/01/2019 par Rédaction Surf Session

La plage la plus connue de Sydney (et d’Australie sans aucun doute) ferme ses portes à la pratique du foil. Le Waverley City Council a décidé l’interdiction totale de la pratique dû à la dangerosité de ce sport de glisse et la surpopulation de la plage, selon un journal local. Il faut dire que mise à part la Côte des Basques, rares sont les plages à être aussi peuplées que Bondi… 

Il est vrai que la vitesse engendrée par ces boards et leur quille en métal peuvent être dangereuses entre les mains de quelqu’un qui ne maîtrise pas. Tout le monde ne s’appelle pas Kai Lenny... Afin d’éviter tout accidents, les M.N.S. de Bondi Beach avaient déjà pris des dispositions en demandant aux foils de se mettre à l’écart de la plage pour ne pas blesser ni même gêner les surfeurs « normaux » ou les nageurs.

Cette nouvelle pratique qui fait fureur dans le monde de la glisse, tant en surf qu’en SUP ou qu’en kite, se voit interdit de plus en plus à différents endroits. En France, il n’a pas fallu attendre longtemps avant de voir les premières restrictions.
Alors que la ville de Biarritz ou St-Jean-de-Luz ont adopté une interdiction du foil temporaire durant la saison estivale, la ville d’Anglet, elle, avait déjà pris ses dispositions l’été dernier, en signant un arrêté municipal rendant la pratique interdite sur les plages.
Pourtant, bien que moquée lors de ses débuts, la pratique fait de plus en plus d’adeptes. Même chez les pros. Sans parler de Kai Lenny qui a mis la pratique sous les projecteurs en évoluant sur une autre planète, John John Florence, Michel Bourez, Joel Parkinson ou encore Jérémy Florès ont été aperçu récemment en train de s’essayer à la pratique. 
Pour l’heure, seuls quelques rares accidents ont été à déplorer dans le monde. Ces derniers impliquant la majorité du temps les utilisateurs eux même. 
Heureusement pour les adeptes, il reste encore des lacs pour en profiter…

Image à la une: © Sacha Verschueren

                                   


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