Les scientifiques découvrent un grand repaire de requins

Ces requins blancs convergent vers un repaire sous-marin très profond mais surtout inconnu des biologistes.

20/09/2018 par Marc-Antoine Guet

C’est une nouvelle qui nous prouve que nous ne savons encore pas grand chose si ce n’est quasi rien des profondeurs. C’est toute une communauté de grands requins blancs, convergeant au cœur d’un repaire sous-marin très profond, et surtout très inconnu des biologistes marins, qui a été repéré dans l’océan Pacifique. Une nouvelle très importante, surtout quand on apprend par la suite que les biologistes marins ignoraient tout de cette zone, située entre la Californie et Hawaï.  

Les scientifiques ont en effet remarqué que cette zone attirait (étrangement) un grand nombre de squales et que ces derniers, selon le San Francisco Chronicle « y passeraient pas mal de temps en réalisant des plongées extraordinaires ».


De la taille de l’Etat du Colorado, cette zone encore très méconnue vient d’être qualifiée par les scientifiques de « café pour grands requins blancs ». Pourtant, c’est au cours d’une expédition que les chercheurs de l’Université de Stanford et de l’aquarium de la baie de Monterey sont tombés sur une communauté de grands requins blancs.

Si les autorités ne savent pas encore expliquer cette présence anormalement élevée de requins à une si grande profondeur, les scientifiques semblent s’accorder pour dire que les requins sont là pour se régaler de la quantité abondante de calmars et de petits poissons. « Il y a une abondance de vie, que les satellites sont incapables de détecter », précise le scientifique Sal Jorgensen pour le site britannique Express. « Depuis la surface, on le voit comme un désert car le plancton est concentré à des profondeurs hors de portée des satellites. Mais pour les grands requins blancs, c’est une vraie oasis « .


Une découverte qui nous rappelle à quel point les profondeurs restent encore très largement inexpliquéesUn endroit du monde si profond que les scientifiques le surnomme encore la « twilight zone » où le soleil « cesse totalement d’exister ».

Sources : Express / San Francisco Chronicle

                 


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