Bourses ISA : des opportunités dans le monde entier

L'association aide de jeunes surfeurs à percer, tout en continuant leurs études.

19/02/2017 par Olivier Servaire

On connait surtout l’International Surfing Association
pour l’organisation de compétitions comme les World Surfing Games qui auront
lieu à Biarritz au mois de mai, ou son action de lobbying pour faire arriver le
surf aux jeux olympiques en 2020.
Mais l’association dirigée par Fernando Aguerre organise
aussi un programme de bourses destinées aux surfeurs de moins de 18 ans. Les
fonds versé permettent à ces jeunes de poursuivre leurs études, de s’acheter du
matos et de s’inscrire à des compétitions.

Cette initiative est sponsorisée par des boites comme
Billabong, Hurley, Reef et Dragon. La formule existe depuis 2007 et à soutenu plus de 300 surfers. L’an dernier, l’ISA
a ainsi distribué 20000$ à 35 surfeurs de 21 pays.


Derrière les chiffres, des histoires

Les participants sont sélectionnés selon des critères
scolaires, sportifs et financiers. Chaque bourse attribuée récompense un
parcours particulier, et raconte une vie de surfeur en devenir.

Il y a ce kid de Colombie qui a toujours surfé debout sur un bodyboard et peut enfin acheter sa première planche en résine.
Ce jeune indien obligé de travailler comme pécheur après le décès de son frère,
qui va finalement pouvoir poursuivre ses études.
Cette sud-africaine de 17 ans qui rêve de participer aux compétitions
internationales et sert déjà de modèle aux jeunes filles de Durban.
Cette gamine de 10 ans, qui veut devenir la meilleure surfeuse de Fiji, mais
pense étudier la mécanique pour travailler dans le design automobile ensuite.

Parmi les anciens protégés, le Costaricien Carlos Muñoz est aujourd’hui le
plus connu. On le voit aujourd’hui régulièrement dans les vidéos Volcom et dans le top du classement WQS. Cette carrière n’aurait sans doute pas été possible sans cette première
bourse qui lui a permis de rentrer dans une école privée en 2008.

Pour l’édition 2017 les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin avril. Cela ne nous
concerne peut être pas directement, mais c’est bon de savoir que le kid croisé
au Maroc ou en Indo cet hiver a une petite chance supplémentaire de vivre sa
passion comme on peut le faire.




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