Californie : Surfrider enquête sur la marée rouge

Si le phénomène a une valeur esthétique indéniable, il semble cependant qu'il puisse être dangereux pour l'Homme.

30/06/2020 par Rédaction Surf Session

Entre le 30 mars et le 31 mai, les plages de Californie (de Tijuana à Ventura, ci-dessous Venice Beach) ont été le théâtre d’un évènement naturel quasi-féérique. Ce phénomène bioluminescent est causé par la Lingulodinium polyedra, une espèce d’algue photosynthétique mobile, également connue sous le nom de marée rouge.

De jour, on peut observer les algues sous la forme d’une masse brune-rouge qui s’étend des baies au sable. De nuit, un spectacle bioluminescent apparaît et transforme le shorebreak en néon. Selon Surfrider Foundation, « une marée rouge est le résultat d’une grande prolifération de phytoplancton, un phénomène naturel qui est exacerbé par le ruissellement des nutriments et le réchauffement des eaux« . 

Si l’évènement a une valeur esthétique indéniable, il semble cependant qu’il puisse être dangereux pour l’Homme. « Si la plupart des espèces de phytoplancton sont inoffensives, et en fait essentielles à la production d’oxygène de la Terre et à l’écosystème marin, certaines peuvent être particulièrement nocives pour l’Homme et la vie marine » écrivait à nouveau Surfrider Foundation dans son communiqué. 

Suite à une poignées de réactions physiques en lien probable avec la marée rouge, Surfrider et le système d’observation de l’océan côtier de Californie du Sud (SCCOOS) ont lancé une enquête. Cette dernière vise à recueillir un maximum d’informations scientifiques et de santé publique importantes liées à la Lingulodinium polyedra. Les informations recueillies alimenteront une base de données sur l’impact de ces planctons. 

Parmi les symptômes potentiellement causés par le phytoplancton, les symptômes respiratoires semblent être en haut de la liste, bien que l’espèce recensée soit considérée comme moins toxique que certaines de ses proches parentes.

Plus minoritaires, des irritations des yeux et des oreilles ainsi que des éruptions cutanées ont été identifiées. De quoi passer rapidement du rêve à la réalité ! 

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