"Il a été décidé lors du dernier conseil d'administration de Paris 2024 de ne pas utiliser de vague artificielle pour accueillir les épreuves de surf et de privilégier plutôt un site naturel", déclarait Tony Estanguet, le patron de Paris 2024, lors d'un point presse tenu hier, mercredi 11 juin, à Marseille. "On a la chance en France d'avoir plusieurs sites naturels qui ont l'expérience, l'expertise en matière d'accueil de grands événements internationaux en surf ", a-t-il ajouté, fermant donc la porte à une compétition olympique en milieu artificiel.
Une annonce qui recale donc la candidature de Sevran, en Seine-Saint-Denis. L'ouverture du site est prévue pour l'automne 2023 et affichait son ambition d'accueillir les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Projet de vague artificielle à Sevran
Trois sites "naturels" ont déja candidaté pour accueillir cet événement d'envergure : Biarritz, alliée à trois communes des Landes (Capbreton - Hossegor - Seignosse), Lacanau en Gironde et le spot de La Torche dans le Finistère.
Le surf sera présent pour la première fois à Tokyo en 2020 mais sa présence lors des JO de Paris 2024 est encore incertaine, soumise à plusieurs votes du CIO. Néanmoins, la volonté des organisateurs de l'inclure au programme olympique devrait faire, espérons-le, la différence !
Photo d'illustration : Nicolas Michaud, Flickr.
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