Stéphane Iralour

Expérience : Nazaré XXL en SUP par Stéphane Iralour

Expérience : Nazaré XXL en SUP par Stéphane Iralour

Le Français a surfé le spot de gros pour la première fois le mois dernier dans des conditions plus que solides. Images et récit.

01/12/2015

Belharra à la rame : le récit et les photos

Belharra à la rame : le récit et les photos

La tempête Hercule a disparu, mais la tornade médiatique post-Belharra, elle, bat son plein. Sans surprise, les photos et les vidéos (la nôtre est là) de la session d'hier inondent le web. Sans forcément prendre la pleine mesure de ce qui s'est passé sur le spot.Déjà séduit par les vagues européennes l'an dernier lors de sa session à la rame à Nazaré, Shane Dorian était cette fois venu découvrir la vague française, dans l'optique de la surfer à la rame. Et c'est exactement ce qu'il a fait. “Veni, Vidi, Vici” pourrait dire l'Hawaïen. Par sa présence au line-up, celui que beaucoup considèrent comme le meilleur surfeur de grosses vagues au monde a rendu le spot légitime aux yeux de nombreux spécialistes. Et il n'était pas le seul : Jamie Mitchell, et Grant “Twiggy” Baker, avaient eux aussi fait le déplacement - accompagnés d'une équipe TV en tournage pour ESPN - pour affronter la vague... eux aussi à la rame. Sans oublier, évidemment, les habitués du spot, Peyo Lizarazu, Stéphane Iralour et Sancho en tête.Après la tentative de Nathan Fletcher et des Français l'an dernier, la session d'hier a permis de prouver que Belharra était surfable à la rame. Pilou Ducalme, qui avait déjà tenté l'exploit il y a 4 ans, en a pleuré de joie sur le bateau, avant de décider de se jeter à l'eau à son tour, et de revenir quelques minutes plus tard avec son gun en deux morceaux. Un set surprise plus gros que les précédents a balayé les surfeurs présents au line-up, et brisé plusieurs planches, dont le gun de Pilou et les SUP de Peyo et Steph Iralour. Ambiance.Les deux habitués du spot ont troqué le palonnier contre la pagaie pour rejoindre les rameurs, après avoir pris quelques jolies vagues en tow en début de session.Le drop de la journée est sans conteste celui du waterman australien Jamie Mitchell. Mais... drop, ou plutôt wipe-out ? L'Hawaïen est parti sur un monstre - estimé à 60 pieds par Shane Dorian  et considérée comme la plus grosse vague jamais prise à la rame par Sancho - avant de heurter un clapot et de bouffer salement. Équipé lui aussi d'une veste gonflable, il confiera quelques minutes après, de retour sur le bateau, ne pas avoir réussi à atteindre la goupille de suite, tellement brassé par la vague. Sa vague est en lice pour les Billabong XXL.Avec un swell en baisse depuis la soirée précédente, les séries se sont espacées de plus en plus aux alentours de 12h, faisant retomber l'excitation au line-up. Certains équipages sont malgré tout restés quelques heures à l'eau dans l'après-midi, permettant notamment à Twiggy et Jamie Mitchell de prendre quelques autres vagues à la rame mais aussi en tow-in dans des conditions “presque semblables à celles de la matinée”, d'après le photographe Greg Rabejac présent sur place. Une nouvelle page de l'histoire de Belharra a été écrite ce mardi 7 janvier 2014. Mais le livre reste ouvert.Retrouvez LE DÉROULÉ DE LA JOURNÉE EN PHOTOS (crédit : Nicolas “Daz” Dazet, Pierre-Bernard “PBG” Gascogne et Yannick le Toquin - sauf mentions) :what is an expository essay

08/01/2014

Belharra en alerte

Belharra en alerte

La vague basque va de nouveau faire parler d'elle dans les jours qui viennent. L'occasion de rappeler que derrière le spectacle et les sensations, il y a gros danger. La preuve.

05/01/2014

Le réveil de Belharra

Le réveil de Belharra

La vague basque s'est de nouveau réveillée hier. La preuve en images.

23/12/2013

Stéphane Iralour : "Je serai à Belharra demain matin"

Stéphane Iralour : "Je serai à Belharra demain matin"

Le chargeur français analyse pour nous le swell XXL qui s'apprête à toucher nos côtes.

27/10/2013

Le coup de pression d’Éric Rougé

Le coup de pression d’Éric Rougé

Si le shaper angloye a déjà connu les affres de Belharra, c'est à Guéthary qu'il a bien failli y passer.

01/02/2013

Le coup de pression de Damien Castera

Le coup de pression de Damien Castera

Il y a parfois des moments où quelques instants de réflexion valent bien plus qu'une session à contre courant... N'est-ce pas Monsieur Castera ?

03/08/2012

Le Coup de Pression de Stéphane Iralour

Le Coup de Pression de Stéphane Iralour

On ne répètera jamais assez, le surf de gros exige beaucoup de préparation physique et mentale... parce qu'il faut être prêt à encaisser sérieux !

30/03/2012

Belharra, le réveil de la bête

Belharra, le réveil de la bête

4,5m de houle, 17 secondes de période, vent d'est, ciel bleu... les conditions semblaient réunies dimanche 30 octobre pour que la montagne basque de Belharra se réveille, 9 mois après son dernier rugissement (voir vidéo Surf Session).Mais la bête est capricieuse, et Peyo Lizarazu, un des gardiens du Temple, était évidemment au rendez-vous le matin pour scruter les moindres signes d'action de ce line-up "marin". Et les pieds dans les foot-straps dès que les premières lèvres ont commencé à friser.La session n'aura pas duré longtemps - le vent du sud venant gâcher la fête en dégradant le plan d'eau - mais aura permis aux équipages présents de s'échauffer et reprendre leurs marques avant l'arrivée des solides houles d'hiver...A l'eau ce jour-là : Peyo Lizarazu/Max Larretche - Eric Rougé/Stéphane Iralour - Mathieu Céramon/Anthony Paillassar (première sur le spot pour lui) - Rico Leroy/Antoine Albeau (multiple Champion du Monde de windsurf, qui retente le coup en surf après une première tentative l'an dernier)...Photos : Sylvain Cazenave - Bateau : Guy Ringrave

12/11/2011

O’Neill Surf Academy 2011

O’Neill Surf Academy 2011

L'O'Neill Surf Academy s'associe une nouvelle fois avec le Big Festival pour proposer des journées de surf gratuites pour tous, à la Côte des Basques, du 21 au 24 juillet.

19/07/2011

Première de Tanker Surfing en Europe

Première de Tanker Surfing en Europe

Quiconque s'est retrouvé sur un paquebot s'est probablement déjà demandé ce que devenait le  profond sillage qui se dégage de ces bateaux monumentaux ? Après avoir surfé une sympathique droite de 10 secondes toutes les 2 heures en Mer de Marmara suite au passage d'un “fast ferryboat” turc, je me suis penché sur l'estuaire de la Gironde.Le plus grand estuaire d'Europe est un couloir de 75 km, peu profond, qui oblige les grosses unités à y rentrer dans l'estuaire avec le flot de la marée, en allant le plus vite possible. Ayant eu la chance de monter à bord d'un gros pétrolier, j'avais pu faire un premier repérage efficace pour identifier les meilleures zones de déferlement. Un peu plus tard, j'avais tenté une session depuis les berges avec Patrick Audoy, qui ne put malheureusement pas partir sur une série de vagues très rapprochées. Il fallait donc l'aide d'un petit bateau pour suivre un gros porte-conteneur, qui semble pousser beaucoup d'eau.Nous avons donc mis en place une expédition avec Jonathan Larcher, Xavier Leroy et Stéphane Iralour pour tenter de dompter ces vagues de rivière. Sur la route, on cueillait Alain Sevellec et Alex Ponot, qui se décidèrent à tenter le coup en SUP. La vision des deux compères en plein milieu de l'estuaire, avec ce porte-conteneur qui paraissait leur foncer dessus, fut des plus étranges.Notre équipage fut le premier  à déposer John Larcher sur une déferlante de bord de 30 à 50 cms qu'il surfa pendant plus de 30 secondes en plantant un joli petit nose. Puis, Xavier Leroy et Stéphane Iralour en jetski se mirent à coller au cul du navire pour surfer la déferlante du sillage, qui creusait bien mais allait terriblement vite. Les deux se firent un petit ride de quelques secondes, l'un en SUP avec la difficulté de gérer la rame et la corde de traction en même temps, et l'autre en surf tracté, avec celle de conserver une vitesse suffisante pour rester dans la partie creuse.Bref, tout reste à apprendre sur ces nouvelles vagues mais il est clair que le potentiel de surf est bien là.Antony “Yep” ColasVidéo : Maxence Peyras - Eyesea Production / Texte et photos : Antony "Yep" Colas

03/03/2011

Trip d’automne aux Mentawaii

Trip d’automne aux Mentawaii

Les surfeurs angloyes John Larcher, Timothée Creignou, Stéphane Iralour et quelques potes ont réalisé il y a quelques semaines le rêve de beaucoup de surfeurs : se faire un boat-trip aux Mentawaii. Pendant une dizaine de jours, ils ont sillonné les spots, surfant des vagues parfaites la plupart du temps seuls…En shortboard, longboard, single et même stand-up paddle, ils ont vécu le trip de façon intense, bénéficiant de jolies conditions pendant la plus grande partie de leur voyage.Un voyage malgré tout entaché par le tsunami qui a touché l'archipel, pendant leur trajet retour vers le port. Si la catastrophe a été évitée de justesse pour les Français, elle a probablement touché des locaux et des surfeurs côtoyés quelques jours ou quelques heures plus tôt… John et Tim reviennent pour nous sur leur voyage, en rêvant déjà d'y retourner :"On est partis fin octobre entre potes, pour une dizaine de jours dans l'archipel. On a été chanceux puisqu'on a eu des vagues tous les jours : 1,5/2m, parfois un peu plus. Au début, on a surtout surfé un spot peu connu au sud qui marchait bien par petite houle. Le spot n'avait pas de nom et on a eu le privilège de le nommer : Fourass (du surnom de l'un des gars du bateau, no comment, ndlr). Le capitaine du bateau a même rentré ce nom dans son GPS ! C'est un pic droite/gauche parfait, qui casse près du bord avec une lèvre qui jette vraiment en avant… On a surfé cette vague tous seuls entre potes pendant 3 jours, en se mettant barrel sur barrel! Stéphane (Iralour) s'est mis des tubes en SUP, pagaie dans la paroi avec la lèvre qui jetait un mètre devant lui ! Le meilleur souvenir du trip…Après 3 jours sur place, on a du décoller parce qu'on avait RÉSERVÉ la vague de Macaroni's. C'est obligatoire depuis quelques semaines : tu réserves la vague pour 2 ou 3 heures, mais ça ne veut même pas dire que tu es tout seul au pic, parce qu'il y a aussi les surfeurs du surfcamp et des autres bateaux  et on peut se retrouver 15 ou 20 à l'eau…Après, on est allés à Lance's Right, et là c'est l'hallu, la vague parfaite : ronde, bien tendue, eau cristalline… Il y avait des Australiens au pic qui avaient l'air de très bien connaître la vague et qui surfaient comme personne sur le spot, en se calant des barrels sur la vague de A à Z. Mais attention : il n'y a pas d'eau, tu peux te faire bien gifler. J'ai (John) pris un énorme "but" sur la première vague, et me suis retrouvé sur le reef avec de l'eau aux genoux, avant de ramasser tout le set sur la "tronche"."Tim a du se faire 20 à 25 tubes dans la journée avec son single".Ensuite, on est allés à Bank Vault. On est arrivés un matin, il n'y avait personne dans l'eau, des vagues de 2/2,5m mais pas de repères au line-up donc dur de se placer. Mais c'est une vague très dure qui sectionne et qui est délicate à surfer. On y est entrés à 4 et je (John) suis parti avec ma 5'11" avec le soleil dans la tête et carrément trop à l'intérieur. J'ai accéléré pour passer mais c'était vraiment tendu. Heureusement, il y a assez d'eau à Bank Vault. Le lendemain, on l'a eu à nouveau parfait le matin à 2m. Puis Tim et Stéphane y sont retournés et ont eu un truc "magiquissime" pendant une demi-heure : barrels du fond jusqu'au bord, des couleurs splendides. Je pense que Tim a du se faire 20 à 25 tubes dans la journée avec son single…On a eu une chance inouïe pendant ce trip parce qu'on a croisé très peu de bateaux. On était entre nous au line-up les ¾ du temps, sur certaines des vagues les plus parfaites de la planète.RENCONTRES La baie où déroulait "Fourass" est le plus bel endroit qu'on n'ait jamais vu. Il y a un tout petit village avec quelques maisons et rien autour. Un jour sans vagues, on y était allés et Jon avait prêté son SUP à un Indo, qui s'est balladé avec son fiston d'un an et demi dans le lagon sans tomber. C'est aussi pour ça que la vague nous a marqué : il y avait une vraie intensité autour de l'endroit. On a pourtant pas mal voyagé, mais ce voyage était vraiment à part : tu prenais un tube, tu remontais le pic et tu voyais tes potes faire la même, etc."Jon avait prêté son SUP à un Indo, qui s'est balladé avec son fiston d'un an et demi dans le lagon sans tomber"LE TSUNAMI : Le dernier jour du trip, on était à Bank Vault. On est repartis vers le port de Padang vers 19 h. Le séisme a eu lieu à 21h, mais on était derrière les îles et on commençait à rentrer dans le canal où il y a beaucoup d'eau. On était dans le bateau, il y avait une bonne tempête et ça remuait bien… A 3 heures du mat', certains de nos potes s'accrochaient au pied du lit pour ne pas voler.C'est en arrivant le lendemain matin au port de Padang qu'on a été mis au courant d'un  séisme de 7,7 de magnitude sur l'île de Sikapap. On y était 2 jours avant parce qu'un de nos potes avait besoin de voir un médecin. On avait vu les habitants venir nous voir dans leurs pirogues en bois, les gamins à poil, on a parlé avec toutes les familles… Et là au port, on nous raconte que deux bateaux se sont entrechoqués et ont explosé à Macaronis. On est tombés de haut sur le moment, mais ça n'avait pas l'air si grave que ça."3 ou 4 heures de plus sur place et on aurait été dedans…"Et au bout d'une heure, le bilan a commencé à sérieusement s'alourdir. Plusieurs heures plus tard, on arrive en transit à l'aéroport de Kuala Lumpur et on voit sur les écrans un bilan de 90 morts et 300 disparus. C'est là qu'on s'est rendus compte de la chance qu'on avait eu d'avoir quitté l'archipel à ce moment-là. 3 ou 4 heures de plus sur place et on aurait été dedans…Ca nous a quand même mis un choc, parce que ça a frappé l'île où on avait rencontré tous ces gens et qu'on ne sait pas ce qui leur est arrivé. Ce genre de choses te donne une vraie leçon de vie. On a pas mal relativisé de choses après tout ça et tu t'interdis de te plaindre si ta télé marche pas ou qu'il pleut pendant 2 semaines. Eux n'ont déjà rien, mais en plus se prennent ça en pleine tête… Sans parler des bateaux de surfeurs qu'on a croisé quand on a quitté l'archipel. Pendant le trip, ça énervait de croiser des bateaux, mais là tu ravales tes à priori et tu restes humble. Les Mentawaii c'est le paradis mais ça peut vite devenir l'enfer. Et pourtant on rêve déjà d'y retourner..."

07/12/2010