La belle Tiga aux commandes de Riding Zone

Riding Zone, diffusé sur France ?" chaque semaine est le rdv TV des passionnés de sports extrêmes. Rencontre avec Tiga, la très charmante présentatrice qui entame une deuxième saison de tournage.

09/11/2012 par Romain Ferrand

Riding Zone est de retour pour une 6ème saison tous les dimanches à 17h50 sur France Ô (TNT, câble, sat et box) avec, aux commandes de ces 52 minutes consacrées aux sports extrêmes et aux cultures alternatives, la pétillante Tiga qui se déplace chaque semaine sur les événements incontournables de la glisse. Imaginée par la société de production Puzzle Media, Riding Zone a produit et diffusé depuis 5 ans près de 200 épisodes. L’émission est aujourd’hui reprise sur l’ensemble des antennes ultramarines de RFO, les Télé Pays (La Réunion), mais aussi sur TV5 Monde.

Salut Tiga,

De quelle origine est ton prénom ?

C’est un de mes prénoms africains. Ce n’est pas un surnom. Tiga est un prénom dagba, qui dans la langue de ma maman signifie « l’insoumise ».

Où habites-tu aujourd’hui ?

Je suis basée à Paris. Mais, j’avoue que je ne suis jamais chez moi… Je voyage tellement.

Peux-tu revenir sur tes premières expériences avec la télévision ? 

J’ai beaucoup appris en six ans de télé. Aux Enfants de la TV, on enregistrait les émissions dans les conditions du direct, il y avait de nombreuses célébrités qui m’impressionnaient beaucoup. Tout était gigantesque. Je devais gérer mon stress. Arthur a été très encourageant et je lui en suis reconnaissante. Ensuite, j’ai présenté le Hit Talent pendant trois ans sur W9. Là, j’étais en studio, sur fond vert, avec un prompteur. C’était un nouvel exercice mais le contact humain me manquait alors quand Jonathan Politur, le directeur de Puzzle Media, m’a proposé de présenter Riding Zone, j’ai sauté sur l’occasion !

Qu’est-ce qui t’a attiré chez Riding Zone ?

J’ai grandi en Afrique et la télé ne faisait pas partie de mes habitudes. Alors, la regarder n’est pas un réflexe pour moi. Et pourtant, il y a deux émissions que j’ai toujours eu plaisir à regarder : Le Grand Journal sur Canal+ et Riding Zone sur France Ô. Je crois que même si on n’est pas un rideur, Riding Zone, Destination Glisse, Destination Neige sont des programmes qui donnent le vertige et font rêver. Et puis, quand j’ai rencontré l’équipe de Jonathan Politur, je ne pouvais que craquer, ils sont tous drôles, jeunes et plein de talent !

C’est vraiment différent de tes autres expériences à la télé ?

Aujourd’hui, je suis en plein air, je rencontre de grands champions que je respecte énormément. Et surtout, je suis heureuse que nous puissions mettre les projecteurs sur tous les sports de glisse et sur les cultures alternatives.

Tu t’apprêtes à démarrer une deuxième saison avec Riding Zone, qu’est que cette année de tournage aux cotés de grands sportifs t’a apporté ?

J’ai rencontré de nombreux champions de glisse avec l’émission et… ce qui a changé cette année, c’est qu’ils m’ont tous donné envie d’essayer plein de sports ! Lors d’un tournage, on m’a offert une planche de skate et du coup, j’en ai fait tout l’été. Et j’ai kiffé ! Et depuis la rentrée, j’ai fait une initiation au kitesurf à La Baule et au parapente sur l’île de La Réunion.

Faut-il être une passionnée des sports de glisse pour présenter cette émission ? Quels sports pratiques-tu ?

Je suis une grande, très grande admiratrice de ceux qui ont le courage et la force de persévérer dans les sports extrêmes malgré les blessures et les dangers que cela implique. Je surfe sur la côte landaise l’été et j’aime me déplacer à vélo ou en skate dans Paris. Mais je suis une rideuse du dimanche quand-même (rires). Je reste une fille douillette…

Tu es très souvent en déplacement pour ce job, où loges-tu à chaque fois et quelles sont les destinations qui t’ont le plus marquées ?

J’ai toujours voyagé. Je prends l’avion depuis que je suis née. Le continent africain est celui que j’ai le plus parcouru (Benin, Burundi, Kenya, Ethiopie, Cameroun, Centrafrique, Afrique du Sud…). J’ai habité à NYC, à Cuba. J’ai passé un mois en Chine. Je travaille régulièrement en Turquie, à Londres et en Centrafrique. Je vis dans les hôtels quand je suis en tournage. Et sinon, comme j’ai des amis un peu partout dans le monde, je squatte chez les potes quand je suis de passage dans leur ville. De tous mes voyages avec la boite de production Puzzle Media, j’ai été particulièrement émerveillée par Bali. Il règne là-bas une adrénaline incroyable due à la surf culture et avec cela, cohabitent la spiritualité de l’ile et l’esprit festif des touristes… un cocktail enivrant que je revivrais volontiers.

Quelle rencontre avec quel sportif t’a le plus marqué ?

J’avoue que nous avons commencé la saison en mettant la barre haute avec l’interview de Laird Hamilton dans Riding Zone. Cette rencontre restera comme l’une des plus belles de ma vie. C’est une légende vivante ! Il défie Poséidon sur toutes sortes de planches qui existent sur terre. Et il a une philosophie de la vie exemplaire.

Et quelle expérience sportive t’a laissée le plus de souvenirs ?

Lors d’un tournage, j’ai été amenée à essayer l’escalade sur glace et j’ai été subjuguée par la beauté de ce sport, sa précision et par le langage de la glace. Et oui, au risque de passer pour une folle, lors de mon ascension j’entendais la glace craquer, crépiter, me parler en quelque sorte… J’avais l’impression de comprendre les doctrines animistes.

Comment prépares-tu tes émissions et interviews ?

J’étudie l’événement que nous allons couvrir pendant toute une journée. Je me renseigne sur les champions et compétitions. Je prépare mes lancements sur les nombreux sujets que nous abordons dans Riding Zone. C’est un programme de 52min et nous avons la responsabilité d’être à la pointe de l’actualité. Il faut savoir qu’il y a une grosse équipe qui travaille en amont. J’en profite pour remercier du fond du coeur tous ceux qui travaillent dans l’ombre pour Puzzle Media et qui passent de longues journées et de longues nuits à choisir la ligne éditoriale des émissions et à faire tous les montages.

Quelles sont les plus grandes difficultés de ce métier mais aussi les plus gros avantages ?

Les difficultés sont surtout dans la gestion du temps lors des tournages. Nous disposons seulement d’une journée pour essayer d’avoir le maximum d’infos et de portraits. Avoir accès aux backstages est une chance énorme !

Quels sont tes projets à venir ?

La rentrée est bien chargée pour moi cette année. Riding Zone, mais aussi, un nouveau programme, toujours sur France ô, qui s’intitule Ô féminin. Je suis partie en Afrique tout l’été et j’ai fait des reportages sur des femmes exceptionnelles qui font la révolution chaque jour en bas de chez-elles. C’est diffusé le dimanche sur France Ô, juste après Riding Zone.

Quelque chose à rajouter ?

Je tiens à rajouter que l’information est diffusée en continue sur notre page Facebook « Riding zone official ». J’ai aussi ma propre page où je mets toute mon actu et coups de coeur. Et enfin, si j’ai un conseil à donner à ceux qui souhaiteraient faire le même métier que moi… eh bien, soyez passionnés et altruistes et le ride vous le rendra.

Merci Tiga, à bientôt.

Merci à vous Surf Session et à tous vos lecteurs. Bon ride à tous !


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4 commentaires

  • bouquet p
    8 octobre 2014 14h17

    tiga au top pour présenter rising zone.continue ne change rien

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  • guy
    10 novembre 2012 22h50

    mais c’est celle de laredoute?

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  • paul cinho
    10 novembre 2012 9h25

    Un petit jeu pour gagner une journée avec Tiga ??

    Répondre

  • Chris D
    10 novembre 2012 5h05

    l’emission est super chiante et mauvaise, comme beaucoup d’emissions qui essayent de traiter de notre sport (on se souvient tous de Yves Noel sur la 6). Elle s’adresse a tous le monde sauf a nous surfeurs et contribue a donner une image bidonnée/edulcorée/réduite du surf et autres sports de glisse! Rien que son nom (Riding Zone) en dit deja trop. La TV n’a jamais vraiment reussit a proposer une emission correcte (a l’exception de Subculture de RIP Bruno Debauche et d’une emission qui passait a l epoque sur la 5 et dont le nom m’echappe) et Riding Zone n’y echappe pas.

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