Drift, les pionniers du surf biz au cinéma

Un long-métrage de fiction revient sur l'émergence de l'industrie du surf en Australie dans les 60's-70's.

13/02/2013 par Surf Session

“La plupart des gens sont constitués d’environ 60 % d’eau. Mais pour certains d’entre nous, c’est un peu plus.” C’est sur cette punchline que débute la bande annonce de Drift, le prochain grand film de fiction consacré au surf. À la différence de Chasing Mavericks, ce long-métrage n’est pas estampillé Made in Hollywood, il s’agit d’une production 100 % australienne.

À l’écran, on retrouve Sam Worthington, héros tout bleu d’Avatar ou du Choc des Titans, ainsi que Myles Pollard, aperçu dans X-Men Origins : Wolverine ou l’hilarant (mais sanglant) Tucker & Dale fightent le mal, et Xavier Samuel (Twilight : Eclipse). En fouillant davantage dans la banque de données professionnelle de cinéma IMDb, on retrouve également Ross Clarke-Jones au générique ainsi que les surfeurs Shaun Green et Tom Innes en doublures surf principales. Co-réalisé par Morgan O’Neill et Ben Nott, Drift fut tourné en six semaines durant l’hiver 2011, intégralement en Western Australia.

Si Drift est une fiction, elle est inspirée de faits réels, à savoir l’émergence de l’industrie du surf à partir la fin des années 60 en Australie. Ici, le scénario dépeint les (més)aventures des frères Kelly, Andy (Myles Polard) et Jimmy (Xavier Samuel), deux surfeurs émérites de la région de Margaret River. Plutôt doués de leurs dix doigts également, ils se mettent à shaper leurs propres planches puis celles des autres. Ils quittent leurs jobs minables et ouvrent un atelier de “backyard”, plus ou mois officiel. À la production de planches vient s’ajouter celle des combinaisons en néoprène, qu’ils vendent au cul du camion, ou plus exactement à l’arrière de leur van. La référence directe est évidemment l’histoire de Doug “Claw” Warbrick et Brian Singer, les fondateurs de Rip Curl, ou encore à Alan Green, pote de ces deux pionniers avec qui il entamera la fabrication de boardshorts, avant de les commercialiser sous sa propre marque, Quiksilver.

Mais les traits communs avec la réalité s’arrêtent là puisque les frangins Kelly ont maille à partir avec un gang de bikers et se retrouvent mêlés à de sombres histoires de dope. Jimmy, le créatif rebelle, se voit en effet embarqué dans une spirale infernale afin de payer les dettes familiales. Il faudra compter sur son frère Andy et le photographe de surf joué par Sam Worthington pour que les Kelly sortent la tête de l’eau, mais n’en disons pas davantage…

Au-delà de cette tension dramatique, Drift se veut un hommage à la transformation que l’Australie connut avec l’avènement du surf, le sport comme le business.

En visionnant la bande annonce, on ne peut que s’interroger également sur les libertés prises avec l’Histoire (du surf), quand on aperçoit les frangins Kelly réaliser des airs ou encore inventer le surf de gros tracté depuis un zodiac… Mais ne soyons pas mauvaise langue avant d’avoir jugé sur pièce ! Drift sera projeté en avant-première le 21 mars à Yallingup en Western Australia, à l’occasion du Drug Aware Margaret River Pro.

Site officiel de Drift The Movie


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3 commentaires

  • guy
    13 février 2013 22h37

    pourquoi on remercie LordMacGodish et moi jamais quand je vous aide à corriger les fautes? hein?

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  • David
    13 février 2013 19h34

    Oups. Bien vu, merci pour ta vigilance, c’est corrigé. Il s’agissait bien de 2011 !

    Répondre

  • LordMacGodish
    13 février 2013 19h29

    « Drift fut tourné en six semaines durant l’hiver 201 »
    Ah l’hiver de l’an 201 ! Qui ne l’a pas connu ?

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