À la rame : un documentaire qui revient sur l’expérience de Vincent Duvignac à Belharra

Un docu de 10 min tourné 24h avant le 2e confinement et qui mélange émotions, adrénaline, respect et sourires.

05/01/2021 par Marc-Antoine Guet

« À LA RAME » est un grand bol d’oxygène de 10 mn tourné 24h avant le deuxième confinement… 
Rappel des faits

Le jeudi 29 octobre 2020, une houle massive générée par l’ouragan Epsilon est attendue sur les côtes atlantiques. La dépression située dans l’océan, creuse à 945 hectopascals et s’annonce grandiose, digne d’une houle de plein hiver. 

La nouvelle se répand rapidement à travers le cercle fermé des « surfeurs de gros » du sud-ouest : Belharra est sur le point de se réveiller. La rumeur se vérifie et tout le monde est sur le pied de guerre. 

À la rame, c’est ce qu’a choisi de tester ce jour-là le surfeur landais Vincent Duvignac. Rip Curl a décidé de nous faire partager cette tentative en prenant le parti de le suivre pendant 24h, en caméra embarquée et en toute discrétion.  

L’excitation est palpable, suivie d’une sensation d’angoisse, de fascination, de terreur, de déception, d’humilité, mais aussi de fierté. Un mélange de sentiments forts que nous fait partager Vincent Duvignac et qui vont s’alterner chez le spectateur tout au long de ce court mais intense documentaire. Une expérience qui restera certainement gravée à jamais dans le cœur du surfeur landais.  

On découvre également un Vincent Duvignac sincère, courageux, touchant, humble et réaliste. 

Vincent Duvignac – « Beaucoup de questions résolues sur ma préparation physique et mentale à ce moment de la saison, sur l’équipement et la chaîne de secours à mettre en place lorsqu’on va aussi loin en mer… Et cette 13 pieds de 30kg que j’observe depuis 6 ans dans l’atelier de Rob est-elle surfable ? Avec de tels clapots je ne pense pas. Belharra est-elle surfable à la rame ? Oui, mais l’unique challenge réside sur le placement, et donc dans l’obligation de ramasser une vague géante dans la gueule… Gros respect aux chargeurs, mais partir à la rame sans savoir quelle trajectoire adopter et seulement subir la vitesse, ce n’est pas du tout ce que je recherche dans l’accomplissement d’un ride. J’étais venu sans prétention, et même prendre une vague en tow-in ne m’a pas motivé. 7 ans après ma première vague en tow-in sur ce spot, je cesse enfin d’être obsédé par ce challenge à la rame en pleine mer, mais avec la volonté de toujours améliorer ma technique de rame pour avoir la meilleure trajectoire possible dans les vagues tubulaires. Ça, ça m’obsède vraiment ! ».

 

Les dernières séquences du film offrent des images magnifiques de Vincent, heureux de profiter à fond des conditions exceptionnelles de cet automne 2020. On retrouve le « style Duvignac », fluide, rapide, élégant, surfant des vagues parfaitement tubulaires dans son jardin landais.

Des vagues creuses dont la puissance et la perfection les classent bien évidemment parmi les meilleurs bancs de sable du monde. 


>> Vidéo par Mosy Production pour Rip Curl Europe

                


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