L’automne basque de la jeune Kailani Oyarzabal

11 boards testées, 10 spots surfés et tout juste 9 années au compteur pour la jeune basque.

12/01/2022 par Marc-Antoine Guet

On évitera ici la question poncif « où étiez vous à 9 ans » ? Pourtant ce n’est pas l’envie qui manque tant ce que fait la jeune surfeur basque étonne. 
Eau-tone est le résultat de 3 mois de tournage résumant les plus belles vagues de la jeune Kailani ces derniers mois. 
Au programme de celle qui a surfé ses 10 bougies il y a quelques jours, deux très belles sessions non loin de Biarritz ainsi qu’une autre en Espagne à quelques kilomètres de là, de l’autre côté de la frontière. « Ce furent vraiment ses 3 plus belles sessions de l’automne » nous a raconté son père Hugues Oyarzabal, ancien surfeur pro.
Car oui, impossible de parler de Kailani sans parler de son père, Hugues Oyarzabal. Le Basque, ancien pro, fut l’un des premiers à l’époque à surfer le violent slab de Ventrax dans le Sud-Ouest de la France. Il fut aussi l’un des premiers à l’époque à nous embarquer avec lui au coeur du barrel grâce au GoPro et autres caméras embarquées. Car si aujourd’hui les images prises en GoPro se sont démocratisées, n’oublions pas qu’à une époque pas si lointaine, ils n’étaient pas aussi nombreux à les utiliser. D’Hugues Oyarzabal, on se souvient entre autres de sa session namibienne à Skeleton Bay en 2013. Armé de 2 caméras embarquées, une sur sa planche et une autre dans la bouche, le Basque nous avait alors fait vivre alors une expérience rare, en immersion à l’intérieur des barrels. Ils n’étaient pas nombreux à l’époque à proposer ça.
Toujours actif bien que n’en faisant plus son métier, Hugues continue de surfer, le plus souvent désormais avec sa fille avec qui il partage sa passion. 
« Ayant commencé le surf à 11 ans et demi, la voir faire ça à 9 ans… en tant que père je ne peux qu’être admiratif. Ce que je lui souhaite avant de penser à quoi que ce soit c’est qu’elle puisse continuer de s’amuser et qu’elle puisse continuer de s’épanouir dans l’océan. C’est ça le plus important. Il faut profiter du présent et ce dernier pour l’instant est bien cool pour Kailani ». 

On laissera au futur le soin de nous apporter des réponses quant à son a venir et à son père de se remémorer le passé. 
« Ce fut un automne assez cool qui ne restera pas pour elle dans les annales mais la petite a beaucoup progressé. Je suis très fier. Aujourd’hui, le surf a énormément évolué avec de bons côtés comme le matos par exemple, c’est bien pour les kids. Mais il y a aussi aujourd’hui de mauvais côtés comme par exemple les marques qui investissent surtout sur des surfeurs bankables au nombre d’abonnés élevé et ce, au détriment souvent de la qualité. On le voit bien avec des surfeurs des Challenger Series comme Connor O’Leary qui surfent avec une planche vierge de tout sticker ou encore des gars comme Nat Young qui méritent. C’est triste mais c’est comme ça. 
Pour revenir à sa fille Kailani, on notera également sa participation en décembre dernier au Barton Lynch Blast Off Video Challenge, un contest vidéo organisé par Barton Lynch et réservé aux surfeurs et surfeuses de moins de 14 ans. Ce dernier s’est tenu du 14 octobre au 3 décembre et Kailani y a participé, finissant finaliste dans la catégorie filles de 10 ans et moins. Il fallait pour participer, envoyer une vidéo de 60 secondes maximum, ce qu’elle a fait avec son père. Chaque vidéo soumise cette année pour le concours aura reçu des retours et des conseils techniques de la par de coachs professionnels. 
Bref, un excellent moyen pour Kailani de continuer sa progression tout en vivant à fond sa passion. Une fille à surveiller !
En attendant, vous pouvez suivre ses aventures ici sur son compte Instagram.         

    


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