Parmi les
alternatives aux piscines à vagues et aux technologies
Wavegarden ou encore
American Wave Machine (lire notre dossier :
et si les Wave Pool n'étaient pas si cool ?) nous avons déjà parlé du cas
d'Okahina, cette
innovation française greentech qui consiste en une infrastructure légère flottante en forme d'atoll polynésien et qui viendrait se positionner sur des plans d'eau déjà existants qu'elle ne dénaturerait pas. Une structure qui serait facilement démontable, qui n'impacterait pas ad vitam æternam les sites naturels et qui serait en phase avec les enjeux de son époque pour un changement total de paradigme dans le monde des vagues artificielles de surf.
Bonne nouvelle pour cette start-up française, elle a reçu jeudi dernier le feu vert de la région Île-de-France pour l'implantation de son atoll flottant sur le site olympique de Vaires-Torcy (dans le 77). Selon nos informations, l'atoll devrait être opérationnel à la fin de l'année 2022 pour une ouverture au public prévue début 2023.
Okahina Wave peut se réjouir d'avoir remporté l'appel à manifestation d'intérêt lancée par la région Ile-de-France, qui souhaitait accueillir sur le site olympique de Vaires-Torcy une activité surf avec cet atoll flottant. Selon une information du Parisien, la région francilienne a retenu le projet Okahina avant qu'une commission permanente, réunie jeudi dernier devant les élus, ne valide officiellement la chose.
Une bonne nouvelle pour Laurent Héquily, CEO d'Okahina Wave, joint ce matin par téléphone.
"On est très heureux. Avec la région Île-de-France nous avons une région qui nous accueille et qui fait confiance à une start-up française". Avant de rappeler précisément l'objectif principal de son projet.
"On est toujours bien évidemment dans cette logique de 0 artificialisation des sols. C'est un vrai challenge aujourd'hui de concilier développement économique et environnement. Notre idée, c'est de démontrer que c'est possible. La première profitabilité d'Okahina doit absolument être pour l'environnement et la biodiversité. Si on perd ce combat pour sauver la biodiversité, tous les autres n'auront plus de sens. A minima on souhaite être neutre sur notre impact environnemental, mais notre objectif est d'avoir un impact positif sur le climat, l'environnement et le social".
Un changement total de paradigme dans le monde des vagues artificielles de surf
A la différence des autres solutions de vagues artificielles de surf, Okahina Wave demande peu d'aménagements pour voir le jour et n'impacte pas durablement les sites.
« La vague Okahina consiste en une infrastructure légère flottante en forme d'atoll polynésien qui vient se positionner sur des plans d'eau existants qu'elle ne dénature pas. Au contraire, elle est facilement démontable et en phase avec les enjeux de son époque. Elle ne nécessite pas d'emprise au sol, ne les imperméabilise pas durablement, ne requiert pas de bétonnage, ne mobilise pas ensuite d'importante quantité d'eau, encore moins de filtration. Contrairement à certains sites dont la consommation énergétique équivaut à 600 à 800 foyers, la sienne est très limitée et par ricochet, son impact carbone également. Elle contribue à oxygéner les eaux des lacs ou des lagunes marines en créant du mouvement et limite ainsi l'asphyxie des plans d'eau. Elle intègre dans sa structure une nurserie à poissons et des récifs artificiels. Ce sont tous ces critères qui rendent la vague semi-naturelle Okahina Wave unique et écologique. » nous explique Laurent Héquily son fondateur.
Après le
Futuroscope de Poitier (2021) et
Libourne (2022), c'est donc un 3e atoll
Okahina qui devrait voir le jour sur le
site olympique de Vaires-Torcy.
J'espère que les tarifs seront plus raisonnables que chez les autres et que l'impact annoncé positif pour la nature sera bien réel! Si c'est le cas je dis bravo!
longue vie au journalisme surf!
C'est pas parce que c'est artificiel que c'est destructeur de biodiversité. Ton chat est plus destructeur de biodiversité que ta clio à 130 sur l'autoroute...
De même des catastrophes parfaitement NATURELLES peuvent être des écocides! il faut arrêter d'affirmer que toute activité humaine est néfaste pour la nature. Pour les émissions équivalent CO2 ça peut se discuter, mais pas pour la biodiversité!