Maxime Huscenot : "Une année lors de laquelle j’ai pu enfin m’exprimer à 100%"

De passage dans nos bureaux, le Réunionnais est revenu sur sa qualification pour le WCT !

12/12/2022 par Marc-Antoine Guet

Quelques jours après avoir signé l’exploit de ramener un Français sur le WCT, Maxime Huscenot a eu l’amabilité à son retour d’Hawaii et avant de repartir à la Réunion, de s’arrêter discuter un peu à la rédaction. L’occasion pour le Réunionnais de 30 ans, fraichement qualifié pour le WCT, de revenir autour d’un bon fondant au chocolat sur sa saison world-class.
Entre son année exceptionnelle, ses ambitions et la préparation de la saison prochaine, entretien avec celui qui après Vetea David (1989), Eric Rebière (2004), Micky Picon (2006 et 2008), Jérémy Florès (2007), Michel Bourez (2008), Tim Boal (2009) et Joan Duru (2017), est devenu le 8e Français à accéder au WCT !





Max bravo ! Comment tu te sens ?
Maxime Huscenot – « Super bien merci ! Dans un premier temps, j’ai plus été dans l’émotion. Sortir de l’eau après ma série et voir tout le monde… avoir gagné ma série, être passé… C’était dingue. J’étais dedans, j’étais encore dans ma compet’. J’ai réalisé que j’étais enfin qualifié quand j’ai parlé au micro de la WSL. Les émotions sont sorties et j’ai eu des flashbacks de toutes les années où j’ai galéré pour y arriver. Là je me suis dit : enfin, ça y est, j’ai passé ce cap. Mais j’étais encore dans ma compet’, le lendemain j’avais un 1/4 à surfer, j’avais envie de gagner, d’aller en finale et de bien finir l’année. J’étais encore en mode focus. Le soir de ma qualification, je me suis couché à 20h30, concentré dans la compétition. C’est seulement depuis deux jours que je réalise. Depuis que je vois toutes les sollicitations et que je lis les messages de tout le monde. Ce sont ces retours là qui me font me rendre compte à quel point c’est énorme. 

As-tu conscience de ce que tu as fait ?

M.H – Oui, je vois que je suis passé au niveau au-dessus, c’est là que tu vois la différence entre les deux ligues et je me rends compte aussi de mon année, à quel point elle a été exceptionnelle et à quel point j’ai réussi à être régulier car ça ne s’est pas joué qu’à Hawaï. Le fait d’avoir confirmé là-bas ce fut vraiment la cerise sur le gâteau. Tout ça j’ai pu m’en rendre compte depuis deux jours mais c’est vrai que je suis déjà dans la préparation de la suite. Pipe c’est déjà dans un mois, je suis déjà en train de réfléchir au planning d’entraînement, de où je vais m’entraîner et de quelles planches je vais surfer.

Est-ce-que tu dirais que tu as eu cette année un déclic ?
M.H – Je ne dirais pas des déclics mais des choses sont un peu revenues déjà l’année dernière, aux Açores et lors du Quik Pro. J’ai retrouvé des tactiques simples dans l’eau, efficaces, mais qui permettaient d’être hyper solide mentalement, de faire les bons choix aux bons moments et de mieux surfer, mieux m’exprimer. Oui, j’ai retrouvé ces choses-là, ça m’a remis en confiance et depuis, ça ne s’est jamais arrêté. Je n’ai quasiment pas raté de série de l’année et je n’ai pas fait de mauvaises performances. Celles que j’ai perdues, ce fut des séries très serrées qui se sont jouées sur des détails. Je n’ai pas eu de moments bas où je fus largué.Toute l’année j’étais dedans, j’avais l’impression que j’allais le faire, c’était sûr. Pourtant, je n’ai pas trouvé que ce fut une année différente des autres. Ce fut juste une année où j’ai pu enfin m’exprimer à 100% sur toutes les compet’.


Tu le dois à quoi, qu’est-ce-que tu as changé ?
M.H – Je dirais que c’est un peu de tout. L’expérience m’a beaucoup aidé, je connaissais toutes les vagues où j’allais et j’ai pu apprendre de toutes les erreurs du passé et ne pas les reproduire. Je connaissais aussi où me placer et quelle vague choisir. Sinon, ce qui a changé, ce sont des changements tactiques, dans mes choix de stratégies de séries, dans mes choix de planches. J’ai réussi à faire les bons choix de vagues aux bons moments et avoir les bonnes stratégies à chaque fois. J’en ai travaillé des nouvelles qui ont commencé à faire leurs preuves et qui avaient plus de sens pour moi, c’est ça qui a fait la différence. J’ai essayé de bien travailler ma technique depuis 4/5 ans pour être prêt dans toutes les conditions. Je suis quelqu’un de tellement passionné par le surf que j’adore aller surfer. J’ai autant envie de bien surfer dans 30 cm que dans 3 mètres. J’ai un peu en mémoire mon rêve d’enfant quand je regardais Andy Irons. J’admirais la façon qu’il avait de bien surfer tout type de vague. J’ai toujours rêvé que des jeunes me regardent un jour et se disent « waow, peu importe la taille qu’il surfe, c’est ouf ». J’ai toujours eu cette mentalité d’amener mon surf au maximum, peu importe les conditions. Et cela m’a permis d’avoir une régularité droite/gauche, petites vagues/grosses vagues.

Comment gérer la pression de la fameuse qualif’ à Hawaï ? On sait que c’est toujours très difficile d’aller chercher sa qualification là-bas…
M.H – Quand j’étais au Brésil, j’étais en quart de finale et je savais que j’étais dans les 16000 points. Je me disais que c’était pas mal, que j’avais pris une grande avance sur les autres mais que ça ne suffirait pas. Je voulais vraiment gagner cette série et je n’étais pas loin de battre Gabriel (Medina), ça s’est joué sur des détails. J’ai regretté un peu de ne pas être allé le chercher là-bas, parce que je sentais que je pouvais aller plus loin dans un premier temps. La seule erreur de l’année ce fut à Manly où j’ai surfé une très mauvaise série. Je me suis dit que j’avais laissé quelques points en route par-ci par-là et j’espérais ne pas le regretter à la fin de l’année. A Hawaii c’est vrai que c’est dur de performer sous la pression, et je trouve qu’avec les Challengers ça a décuplé. Tout le monde a suivi toute l’année le TOP 10, encore plus avec la médiatisation proposé par la WSL. Il y avait cette année encore plus d’engouement que les autres années, la pression était vraiment forte. Après je me suis dit qu’au final c’était déjà une chance d’être à Hawaii, et d’être 4 surfeurs à l’eau. C’était déjà un rêve de gamin d’être là. C’était déjà une réussite. J’ai commencé à relativiser sur cette position-là, ça m’a permis de me détendre et de me concentrer que sur ce que je dois faire : gagner et surfer. Ça m’a encore plus motivé à chercher la qualif’ parce que je sentais que je ne l’avais pas encore. J’ai eu un petit switch dans la tête qui m’a poussé à aller chercher encore plus haut. C’était stressant mais j’étais à fond.


As-tu sorti la calculette dans l’année ? Nous on l’a fait et ce ne fut pas évident… 
M.H –  Oui (ahah). J’avais fait les calculs au Brésil et je me suis rendu compte qu’avec mes 16 000 points, j’avais une belle avance et que tous les autres derrière devraient faire un résultat hors norme à Hawaii. Avec le niveau qu’on connait à Hawaii, avec les locaux, plus ceux du CT, je me suis dis qu’il faudrait quand même un concours de circonstances de dingue. A Hawaii, je savais que si j’allais en quart, je passais la barre des 17 000 points , et vu qu’il venait d’interviewer Ian Gentil pour le féliciter de sa qualif’ avant que j’aille à l’eau et qu’il était dans cette barre-là, je savais que je m’en rapprochais. Mais mentalement c’était chaud. J’ai retrouvé une stratégie qui m’a permis de rester rencontrer sur ce que je faisais à l’instant T, et de ne pas penser au reste. Ça m’a permis de rester concentré et de ne pas avoir les jambes qui tremblent. C’est ce qui est dur à Hawaii. L’océan est compliqué et il faut comprendre les vagues. Tout le monde ne sait pas les surfer. Il faut des planches plus grandes, un surf beaucoup plus puissant et tout le monde ne s’adapte pas. Sans parler du côté mental. Il ne faut pas craquer sur des mauvaises vagues ou perdre des prios bêtement. Ce n’est que de la concentration, il faut garder cette lucidité pour faire les bons choix. C’est ce que j’ai réussi à faire cette année.


Maintenant que tu y es, que penses-tu du format actuel du WCT ? 
M.H –  L’avantage du cut de mi-saison c’est que la pression elle est pour tout le monde. Que tu t’appelles Kelly Slater, Medina ou Huscenot, tu l’auras. On devra tous faire des résultats, il n’y aura pas d’exception. Quelque part ça équilibre la pression pour toutes les épreuves. La pression elle est d’entrée, personne n’a le droit à l’erreur, ça peut équilibrer les débats. Quant au format des Challengers, il est pour moi une réussite. Ils ont un peu redonné du sens au circuit QS. Ça équilibre les destinations, on connait les vagues. Avant, on se perdait dans les destinations, il y avait trois compétitions en même temps, une en Chine, une au Brésil… On ne connaissait plus les points et le classement, toutes les semaines il changeait et tu te perdais. Là au moins c’était clair, carré. Le CT, je trouve que le fait de le démarrer en janvier et de le finir en août c’est génial. Les destinations sont top aussi et le final day c’est quelque chose que j’aime bien. Après, on peut débattre sur le choix de Trestles mais ça reste quand même une vague qui permet de s’exprimer quasiment à 100% hormis les tubes, mais les tubes on en a le reste de l’année. Trestles ça reste une droite et une gauche, tu peux faire des airs et tout le surf possible donc ça j’aime bien. Et je trouve que ça donne un côté excitant d’aller chercher le titre dans l’eau. Après c’est vrai que le cut de mi saison c’est très tranchant. Par exemple, des gars comme nous, ça fait 10 ans qu’on galère pour se qualifier. Ça serait triste qu’au bout de trois mois ça s’arrête déjà.


En as-tu parlé avec des gens qui ne l’avaient pas passé ?
M.H – Pas vraiment. Mais je trouve que les premières destinations peuvent favoriser le début de saison d’un style de surfeur plutôt qu’un autre. Après, je comprends aussi la WSL qui essaye de trouver des moyens de rendre ça intéressant, interactif pour tout le monde et de mettre du peps dans le surf. Moi je ne trouve pas ça terrible mais bon, ce n’est que mon avis de surfeur. Je serais triste de ne pas pouvoir surfer J-Bay ou Teahupo’o alors que tu t’es qualifié. 3 mois c’est dur, même pour nous en termes de sponsors. On essaye de trouver des solutions en trois mois, tu as à peine le temps de faire vendre ce que tu viens de faire que ça y est, il faut recommencer. Après, le circuit des Challenger Series devient quelque chose d’intéressant, il y aura peut-être plus d’opportunités qu’avant. 
Oui, on a d’ailleurs remarqué cette année un réel engouement pour les CS.
M.H – Carrément tu te prends au jeu ! Et puis si tu regardes, vu qu’ils prennent les meilleurs de chaque région, chaque région aura autant de chance. Le format est vraiment sympa, moi je pense qu’ils ont sauvé le QS en faisant ça. Pour nous, c’était ingérable de faire 15/20 compétitions dans l’année, partir à l’autre bout du monde, gagner 1 000 euros, ne pas rembourser le voyage et ne pas prendre beaucoup de points. Là au moins tout le monde est sur les mêmes vagues, tout le monde part de zéro, il y a un classement qui suit et c’est beaucoup plus sympa.


L’Europe de retour sur le tour, ça fait du bien !
M.H – L’Europe reste une grosse portion du surf. Pendant des années on a eu beaucoup de surfeurs, d’autres années on en a eu moins mais ça fait plaisir de remettre quelques noms sur le Tour. Et puis je trouve que c’est une belle classe, Léo (Fioravanti) et Ramzi ce sont des supers surfeurs, je m’entends super bien avec eux, on se connait depuis tout petit. Avec Ramzi, on a commencé en même temps, chez le même sponsor. On a voyagé ensemble, on a commencé le QS ensemble. On est des grands potes du tour donc y arriver en même temps, ce n’est pas un hasard. On a travaillé dur, je sais les efforts et les sacrifices qu’il a fait de son côté pour y arriver donc c’est cool qu’on y arrive ensemble. 


Johanne et toi vous représentez fièrement la Réunion. L’année prochaine nos 2 représentants français viendront de là-bas.
M.H – C’est super. On a toujours eu des représentants avec Jérémy, mais c’est magnifique. On a un vivier de surfeurs énorme, c’est aussi lié au potentiel de l’île. On a des vagues de qualité et on a du surf toute l’année. Après, on a eu malheureusement des années très compliquées, on commence tout juste à voir le bout du chemin mais faut rester encore vigilant, ça reste à perfectionner. Il y a eu une compétition à la Réunion le mois dernier, je devais la faire mais comme j’étais dans les finales au Brésil je n’ai pas pu la faire mais j’ai quand même pu assister à la fin de la compet, c’était un plaisir. Je suis vraiment content de ce qu’ils ont fait et j’espère qu’il y en aura d’autres.


Les rumeurs font aussi état d’une nouvelle compétition réunionnaise au programme du QS dans les mois, années à venir…
M.H – Ça serait un rêve ! Ce fut difficile de ne plus avoir le Quik Pro, ce fut une grosse perte dans le calendrier et même pour moi émotionnellement, ce ne fut pas facile, c’était mon meilleur résultat l’année dernière. On n’a pas la chance de faire le Quik Pro chaque année donc si on peut récupérer des compétitions en France ça serait incroyable et si en plus c’est à la Réunion, je serai le plus content.


Tu l’as dit le Quik Pro France n’existe plus. Est-ce que c’est une aubaine pour un Français car ça enlève le stress de devoir performer à domicile ou est-ce que tu regrettes comme les fans ?
M.H – Le Quik Pro c’est un peu comme Rolland Garros, on attend toujours les Français parce qu’on aimerait voir un Français gagner à Paris. Pour nous il y a une grosse pression mais c’est le seul moyen de surfer devant nos familles. La télé c’est cool mais en live c’est quand même sympa aussi de pouvoir vivre ça avec tout le monde, c’est quand même un bonheur même s’il y a beaucoup de pression. J’aurais rêvé de le gagner. Je l’ai fait deux-trois fois en tout, j’ai eu des bonnes performances contre Mick (Fanning), puis j’ai réussi à faire un 1/4 l’année dernière. J’adore cet endroit. 

Qu’est-ce que tu vas faire ces prochains jours ? A quoi va ressembler ton calendrier jusqu’à la reprise ? 
M.H –  je prends quelques jours pour les médias et les sponsors. Ensuite, je vais rentrer à la Réunion voir ma femme, ma famille et puis me ressourcer, me refaire une bonne caisse physique. Je prépare déjà en ce moment mes commandes de planches avec Al Merrick, on continue l’aventure ensemble. J’ai déjà pris mon logement à Hawaï mais je vais revenir en Europe avant. J’ai envie de surfer des swells ici en Europe pour bien me mettre en jambe avant d’aller à Hawaii.
Est-ce qu’il y a une vague que tu attends particulièrement l’année prochaine, une que tu rêves de (re)surfer à 2 ou 3 ? 
M.H – Pipe évidemment ! C’est assez mythique. J’ai déjà fait la Volcom donc je sais qu’avoir l’opportunité de surfer cette vague en petit comité c’est une chance. Et en tant que première étape de la saison, je sais qu’il y aura beaucoup d’émotions au moment de mettre le lycra. Quand je vais ramer pour la première fois au pic sur le CT, ça va être quelque chose. Le Portugal m’attire beaucoup aussi, j’y suis très attaché avec toutes les compétitions que j’ai eu la chance de gagner. Mais c’est aussi là-bas qu’est mon sponsor (Deeply). J’y ai aussi beaucoup d’amis et mon entraîneur. C’est un pays que j’adore et une compétition que j’apprécie. L’Afrique du Sud et Tahiti complètent la liste, ce sont deux endroits que j’adore, ce sont peut être mes deux vagues préférées mais pour les surfer, il faudra passer le cut !

As-tu déjà surfé contre tous les mecs du CT ?
M.H – Je pense que oui, j’ai dû surfer contre tous. Même Kelly je l’ai déjà affronté. John John aussi quand j’étais petit mais ça fait longtemps que je ne l’ai pas eu, ça fait des années même que je n’ai pas fait de séries contre lui.
Est-ce-que tu te prépares de la même manière quand tu affrontes des mecs comme ça ?
M.H – Avant je faisais une prépa différente pour ces surfeurs là mais je trouve qu’en fait, peu importe qui est en face de moi, si je garde mes choix et mes stratégies, ça marchera. Je trouve que ce qui fait la force c’est de se dire que peu importe qu’ils s’appellent Medina, Rodriguez ou Ramzi, si tu gardes la même chose pour les trois, tu y arriveras. Après oui, tu sais qu’ils sont tous capables de faire un truc de dingue à la dernière secondes. Tu sais que ça peut arriver et ça fait partie du truc. J’ai déjà perdu contre Mick Fanning à la dernière seconde, il avait fait un 9 à l’époque alors que j’avais un total de 16. Ces gars, si tu les pousses dans leurs retranchements pour qu’il fasse un truc exceptionnel à la dernière seconde, ils le feront peut-être une fois, deux fois mais pas dix fois dans l’année.


Kelly Slater encore sur le Tour, on en parle ? 
M.H – Oui ahah, il fait champion du monde pour la première fois l’année où je suis né et il est encore là. C’est un tel moteur pour tout le monde. Pour le surf, pour tout le monde c’est un exemple. Moi j’ai 30 ans et beaucoup de gens pourraient penser que je suis déjà vieux mais finalement la moyenne d’âge actuelle sur le circuit c’est autour des 30 ans. C’est toute ma génération qui est là mais Kelly est encore ici donc ça montre aussi que si tu vas le chercher tu peux aller vraiment loin. Après, c’est aussi et surtout une question de mentale et d’entretien physique et ça, ça dépend de la volonté de chacun.
En parlant de Kelly, impossible de ne pas évoquer sa piscine à vagues et l’épreuve qui s’y tiendra l’année prochaine. Tu y es déjà allé ? 
M.H – J’ai déjà fait de la piscine mais pas en compétition. La vague a l’air cool, tout le monde en dit que des bonnes choses. Après, le côté live compet, moi je trouve ça un peu ennuyant. Il faudrait presque faire des critères de jugement différents pour vraiment pousser plus loin dans la piscine, que les surfeurs aillent chercher la variété totale et l’engagement sur toutes leurs manœuvres pour ne pas que ça devienne répétitif. C’est ce qui est dommage dans cette compétition. La piscine ça reste particulier, pour la board j’adapterai car il y a des zones où tu peux surfer et il y a des zones où tu ne peux plus du tout pousser. On verra !



Les JO tu y penses ou pas encore ? 
M.H – Avant ma qualif’, ce n’était encore qu’un rêve. Tout le monde en parle mais on ne sait pas trop, c’est flou. Mais aujourd’hui, c’est devenu carrément un objectif. Je vais avoir ma place en équipe de France pour aller aux ISA afin d’essayer d’aller chercher la qualif’ là-bas mais j’ai aussi la place WSL que je peux aller chercher dès cette année. C’est devenu un objectif pour moi, j’ai une réelle chance d’essayer d’y aller, donc mon année sera drivée par ça : passer le cut, le CT, les résultats WSL et aller chercher cette qualification pour les JO à Teahupo’o ».
>> Pour suivre les prochaines aventures de Maxime sur le World Tour ça se passe juste ici 

                                     


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