Corona Open J-Bay : ce qu’il faut savoir !

Ils ne seront pas 4 mais bien 5 Français au départ ! Spot, prévisions, 1er tour... On vous dit tout.

08/07/2019 par Marc-Antoine Guet

J-1 avant le début de la mythique étape sud-africaine. Et beaucoup de choses ont changé depuis la dernière étape du Tour à Rio. Toutes les cartes sont redistribuées depuis que John John Florence, le numéro 1 mondial et double champion du monde a annoncé qu’il déclarait forfait pour J-Bay et qu’il mettait un terme à sa saison à cause d’une vilaine blessure au genou. 
Kolohe Andino se verra donc attribuer le maillot jaune de leader. Une 6e étape qui verra aussi et surtout la présence de non pas 3 mais bien 4 Français après que Jorgann Couzinet, demi finaliste ce week-end du Ballito Pro, se soit vu offrir une wildcard pour participer à l’event.


Quant aux femmes, elles vont pouvoir s’affronter sur ce spot pour la 2e fois de leur histoire après une première édition l’année dernière. Si Steph Gilmore, vainqueur en 2018 part avec l’étiquette de favorite, c’est bien Sally Fitzgibbons qui démarrera avec le maillot jaune de leader. 
Le spot, les conditions attendues, le tableau du 1er tour… Voici tout ce que vous devez savoir. 

Le spot 

Jeffrey’s Bay. Un nom qui fait rêver. Très probablement le plus beau pointbreak en droite du monde. La référence ultime par rapport à laquelle toutes les autres droites du monde sont jugées à défaut de pouvoir être comparées. 

De l’avis de beaucoup de pros, « la vague la plus rapide du monde ». Et comment les contredire…. Quand elle est à son meilleur, la vague de J-Bay n’est autre qu’un (très) long pointbreak classique. Un mélange exquis et parfait de longs murs à manoeuvres et de sections creuses tubulaires. 

En 1963, lors du tournage de The Endless Summer, le réalisateur Bruce Brown avait découvert la vague de Cape St-Francis (que Jordy a scoré il y a quelques jours). Il avait selon lui, découvert la plus belle vague du monde qui, toujours d’après lui, fonctionnait plus de 300 jours par an. Or, plus de 50 ans après, on sait que le break ne fonctionne qu’à de très rares occasions. Le paradis, le vrai, se trouvait à quelques encablures de là. Sur le spot d’à côté. A J-Bay.

J-Bay fonctionne à toutes les marées et offre son meilleur visage quand le swell est orienté sud-sud-ouest. Pas convaincus ? Découvrez ci-dessous pourquoi J-Bay est la destination favorite des surfeurs du Tour. 

Les conditions attendues

Le Tour risque de débarquer sur J-Bay avec une semaine de retard… Les conditions attendues vont varier tout au long de la semaine. Si demain sont prévues des vagues entre 1m et 1m7, la hauteur de ces dernières va diminuer jusqu’à vendredi pour atteindre 0.9m en fin de semaine avant de revenir sur du 1m5, voire 2m dans les grosses séries.

Cependant, nous pourrons compter sur une période de 10 à 13 secondes pour grossir un peu les vagues.

Le vent ne semble pour le moment pas menaçant, entre 18 et 24 km/h chaque jour, bien qu’il risque de forcir légèrement samedi en fin de journée. Ceci dit, il sera side-shore la plupart de la semaine. 

Quant aux températures, elles tourneront autour des 20 degrés jusqu’à dimanche.

L’édition précédente 


Impérial Toledo ! Pour la 2e année consécutive, Filipe Toledo s’imposait à J-Bay sur une vague avec laquelle le Brésilien commence doucement à écrire sa légende. Toledo avait écarté en final un surprenant Wade Carmichael. C’était la 2e victoire de la saison pour Toledo après sa performance lors du Oi Rio Pro quelques jours plus tôt. 

Avec cette victoire, Toledo s’adjugeait temporairement la première place mondiale et récupérait le maillot jaune porté jusqu’à J-Bay par Julian Wilson. L’Australien en est loin cette saison… 

C’était surtout la 2e fois d’affilé que le Brésilien remportait cette épreuve après une édition 2017 historique. Les conditions parfaites du début à la fin avait permis aux surfeurs de réaliser des scores incroyables.

Arrivé seulement 2 jours avant le début de la compétition, Filipe Toledo avait notamment marqué les esprits avec cette vague sur laquelle il s’était permis de caler deux alley-oop consécutifs, considéré par certains comme le meilleur combo de tous les temps (et récompensé d’un 10 par les juges). C’était en 2017. 


Chez les filles, c’est Queen Gilmore qui s’adjugeait l’épreuve ! Et comment ne pas avoir plus belle finale que celle que nous avait offert Stephanie Gilmore et Lakey Peterson… Respectivement 2e et première mondiale, les deux surfeuses avant J-Bay avaient chacune remportée 2 épreuves. 

Avec cette victoire en 2018, Stephanie Gilmore avait surtout repris à Lakey Peterson le maillot jaune de leader du classement général. Elle ne le savait pas encore, mais Steph Gilmore après J-Bay allait conserver son maillot jaune jusqu’au bout, remportant ainsi un 7e titre mondial. 


Wildcard – Blessés – Remplaçants

Cocorico ! Comme annoncé, ils ne seront pas 4 mais 5 Français au départ de cette épreuve. En plus des 3 habitués du Tour que sont Michel Bourez, Joan Duru et Jérémy Florès on retrouve Jorgann Couzinet dont la 3e place lors du Ballito Pro le week-end dernier n’a pas laissé insensible les organisateurs. 

Il obtient l’une des wildcard pour notre plus grand bonheur en compagnie des 2 Sud-Africains Mikey February et Beyrick De Vries.




Parmi les blessés, on retrouve bien évidemment John John Florence (et il va falloir s’y habituer), mais aussi une nouvelle fois Mikey Wright et Léo Fioravanti. John John et Léo sont (très) probablement out pour toute la saison. Ils sont remplacés par Caio Ibelli (qui finalement s’en sort plutôt bien cette saison) et Frederico Morais. 

Chez les filles, Tyler Wright n’a pas réussi son pari de revenir pour cette épreuve de J-Bay. Mal de tête, sensibilité aux bruits et à la lumière, fatigue chronique… L’Australienne a contracté un syndrome post viral l’an dernier à J-Bay justement, qui lui a valu un affaiblissement corporel : « la moindre petite tâche devenait difficile ».

Alors que nous pensions que Tyler était sur le chemin de la guérison, un communiqué de presse tombé en mars dernier nous apprenait que la surfeuse du team Rip Curl ne sera pas remise à temps pour le début de saison 2019. Tout le monde l’espérait de retour pour J-Bay. Ce ne sera pas le cas. Pour la 6e fois d’affilé cette saison, elle est remplacée par Keely Andrew. 



Sage Erickson, elle, vient remplacer Coco Ho qui s’est blessée à Waco lors du Stab High. La locale Bianca Buitendag décroche elle la wildcard. 


Le 1er tour


Chez les hommes



Chez les femmes




Suivre l’évènement 

Il vous sera possible de suivre la compétition en direct sur le site de la WSL. Il n’y a pas de décalage horaire avec la France. Le call sera à suivre demain matin aux alentours de 8h. 

Le compte-rendu de la première journée sera lui à suivre dès demain soir ici même sur surfsession.com !

Image à la une : WSL

                                              


Tags:



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*
*